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Partenariat LiRIS / CSA

Comprendre et expliquer les comportements des consommateurs de contenus audiovisuels en ligne

Publié le

Méthodes scientifiques et expertise sectorielle, le Laboratoire interdisciplinaire de Recherche en Innovations Sociétales (LiRIS) de l’Université Rennes 2 et le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ont établi en 2018 un partenariat autour d’un projet de recherche. Explications.

Multiplicité d'environnements, offre abondante, acteurs variés

Comprendre et expliquer le comportement des consommateurs de contenus audiovisuels en ligne, qui font face aujourd’hui à une offre très abondante, disponible dans une multiplicité d’environnements (sites des éditeurs, plateformes de partage de vidéos, réseaux sociaux, etc.) et provenant d’acteurs très variés. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a rendu publics des travaux de recherche réalisés en partenariat avec le Laboratoire interdisciplinaire de Recherche en Innovations Sociétales (LiRIS) de l’Université Rennes 2 et les enseignants-chercheurs : Amélie Bellion et Julien Bouillé.

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(De gauche à droite) Hervé Godechot, membre du collège du CSA et les enseignants chercheurs Amélie Bellion et Julien Bouillé, à Paris, le 7 octobre 2019.


















La présentation des travaux de recherche, en vidéo, lundi 7 octobre 2019, à Paris

Interviews des deux chercheurs du LiRIS

Des méthodes de recueil de données qualitatives (entretiens) et quantitatives (expérimentations de laboratoire)

Une série d’études et d’expériences ont ainsi été menées entre janvier 2018 et mai 2019 sur les comportements de consommation des contenus audiovisuels accessibles en ligne gratuitement et provenant de groupes audiovisuels présents en télévision et d’autres acteurs tels que les vidéastes amateurs, les pure players, les annonceurs, etc.

Ces études ont intégré des méthodes de recueil de données qualitatives (entretiens) et quantitatives (expériences de laboratoire). Les données sur le ressenti des consommateurs ont aidé au cadrage d’un dispositif expérimental afin d’identifier leur catégorisation des environnements audiovisuels et ce qui influence leur parcours de consommation. Les enseignants chercheurs ont notamment mené un test d’associations implicites (TAI) appliqué à l’audiovisuel. Ce test de psychologie cognitive a permis de mesurer et de comparer les forces d’association implicite entre des genres de programmes et des environnements de consommation. Une autre expérience a, quant à elle, permis de questionner l’influence du type de contenus audiovisuels (information sportive, talk-show etc.) sur le parcours en ligne d’un individu.

Cette collaboration vient compléter, d’une manière novatrice, les travaux menés par le Conseil en matière de compréhension des effets de la transformation numérique et nourrir ses réflexions sur l’évolution de la régulation audiovisuelle.