Le Conseil est intervenu auprès de RMC à la suite de l’émission Luis Attaque du 25 mars 2013, au cours de laquelle un invité a tenu des propos misogynes sans que les animateurs de l’émission ne soient intervenus pour les modérer.
RMC a manqué à ses obligations déontologiques prévues aux articles 2-4 et 2-10 de sa convention qui stipulent que la société « veille à ne pas encourager des comportements discriminatoires à l’égard des personnes à raison de leur […] sexe […] et à promouvoir les valeurs d’intégration et de solidarité qui sont celles de la République » et qu’elle « met en œuvre les procédures nécessaires pour assurer […] la maîtrise de son antenne et le respect des principes définis aux articles 2-2 à 2-9 ».