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Décision du CSA

Emissions "Cash investigation" (France 2) du 24 janvier 2017 et "La Quotidienne" (France 5) du 18 avril 2017 : réponse aux plaignants

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Assemblée plénière du

Le CSA a été saisi suite à la diffusion sur France 2, le 24 janvier 2017, de l’émission Cash investigation intitulée « Razzia sur le bois, les promesses en kit des géants du meuble » et de la diffusion sur France 5, le 18 avril 2017, dans l’émission La Quotidienne, d'une séquence sur le thème « Le bois, le matériau du futur ? ». 

Les plaignants déploraient que ces deux émissions mettent en cause le label PEFC et sa certification de façon injustifiée, en ne respectant pas les principes d'honnêteté, de rigueur et de pluralisme dans le traitement de l'information. 

L'article 35 du cahier des charges de France Télévisions dispose que « les questions prêtant à controverse doivent être présentées de façon honnête et l'expression des différents points de vue doit être assurée ».

Le Conseil a constaté que les pratiques décrites dans l’émission Cash Investigation ne dépassaient pas les limites de la liberté éditoriale de la chaîne et qu'elles ne nuisaient ni à l'honnêteté ni à la rigueur des informations délivrées. Ainsi, au cours de l’émission, les doutes émis sur la fiabilité du label PEFC ont été illustrés par la mise en évidence de failles dans le processus de labellisation. Par ailleurs, la chaîne a assuré, plus largement, une pluralité d'expression sur le sujet de la labellisation forestière en donnant la parole au Secrétaire général PEFC International lors d'une interview. Ce dernier a pu s'exprimer sur le label PEFC et ses méthodes de certification. Lors de cet entretien, il a reconnu des failles dans le système PEFC. Le Conseil a en outre relevé que PEFC avait refusé de participer à la seconde partie de l’émission réalisée en plateau.

Concernant l’émission La Quotidienne, le Conseil a également constaté que la chaîne avait assuré une pluralité d'expression sur le sujet en donnant la parole à différents experts invités sur le plateau, dont certains ont pu tenir des propos en faveur de PEFC. 

Dans ces conditions, le CSA n’a pas relevé de manquement de la chaîne à ses obligations en matière de respect des droits et libertés, et a répondu en ce sens aux plaignants.