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Comment écouter la radio ?

Le moyen le plus courant d’écouter la radio se fait via la bande de fréquences 87,5-108 MHz, dite bande FM. La France est un des pays les mieux dotés en FM avec près de 1 000 opérateurs publics et privés, exploitant près de 8 500 fréquences, planifiées par le Conseil supérieur de l’audiovisuel, ainsi que 7 services de radios d’autoroute. Au-delà du suivi des autorisations de diffusion, le CSA réalise un travail permanent d’optimisation sur la bande FM.

Depuis quelques années, de plus en plus de Français ont en outre accès à la réception de la radio numérique terrestre (ou DAB+). Cette technologie apporte un bénéfice qualitatif, autant pour les auditeurs que pour les radios. Le CSA pilote ce projet en France et élabore le futur paysage de la radio numérique en France.

Enfin, la plupart des radios FM autorisées par le CSA sont disponibles sur internet. Il existe également un nombre non négligeable de webradios en France, déclarées ou conventionnées auprès du CSA.

Ecouter sur la bande FM

La diffusion en modulation de fréquences ou FM est le procédé le plus courant pour écouter la radio en France.

En France

Aujourd’hui, la France est l'un des pays au monde les mieux dotés en radios FM. Plus de 20 % de ces radios sont associatives. Leur grande diversité et leur nombre témoignent d'une régulation équilibrée et soucieuse de la variété de l'offre.

Si l’on prend en compte l’ensemble des stations, sans les réseaux d’information autoroutiers, ce sont près de 8 500 fréquences FM planifiées par le CSA qui sont utilisées par les radios privées et trois sociétés publiques Radio France, France Télévisions (La 1ère) et France Médias Monde (RFI), qui proposent les unes et les autres une très large palette de programmes. L’offre est complétée par sept services de radios d'autoroute, dont les programmes sont diffusés sur une fréquence unique, 107,7 MHz.

La bande FM

La bande de fréquences la plus utilisée en France pour la diffusion de la radio est la bande 87,5 – 108 MHz. Elle est communément appelée « bande FM » en raison de la modulation utilisée pour la diffusion des radios.

En fonction de l’endroit, les stations disponibles ne sont pas toujours les mêmes. En effet, le paysage radiophonique s’est construit depuis la « libération des ondes », dans les années 1980, à l’échelle locale de manière à développer les acteurs locaux : tous les émetteurs ne diffusent donc pas les mêmes stations. L’écoute d’une même radio au cours d’un trajet peut néanmoins être facilitée par le RDS.

Le CSA, dans le cadre de sa mission d’usage optimal du spectre, identifie de nouvelles ressources radioélectriques (ou "fréquences") en s’assurant de ne pas créer d’interférences avec les fréquences déjà autorisées. Des appels aux candidatures sont alors ouverts et tout opérateur radio intéressé par la zone concernée peut se porter candidat à l’obtention de la fréquence.

Un travail important d’optimisation de la bande FM a été réalisé par le Conseil au cours des 15 dernières années. Les travaux d’optimisation de la bande FM ont permis d’obtenir des gains de fréquences significatifs, de l’ordre de 35 %.

Ecouter la radio en DAB +

Semblable au mouvement entrepris il y a près de 15 ans en télévision avec la TNT, la diffusion numérique du média radio se développe sous la norme mondiale DAB+ (Digital Audio Broadcasting). En France, cette technologie utilise, à l’instar de la FM ou de la TNT, le réseau de diffusion hertzien terrestre. Elle rencontre un grand succès dans les pays scandinaves, mais elle est également largement présente au Royaume-Uni, en Suisse, Allemagne, aux Pays-Bas…

Comment recevoir le DAB + ?

Tout comme pour la TNT, un équipement capable de recevoir le signal numérique est nécessaire. Si un ancien poste radio captera toujours les stations FM, il ne pourra en revanche pas recevoir les stations en qualité numérique. A l’inverse, les postes compatibles avec le DAB+ reçoivent aussi les ondes FM.

Les bénéfices du DAB + par rapport à la FM

Pour les auditeurs :

  • Son de meilleure qualité ;
  • Meilleure continuité d’écoute en mobilité ;
  • Arrivée potentielle de nouvelles stations ;
  • Enrichissement du flux audio par des données numériques associées.

Pour les radios :

  • Mutualisation des coûts de diffusion, du fait du regroupement sur une même fréquence au sein d’un multiplex ;
  • Extension de l’aire de couverture dans un contexte de saturation de la bande FM ; les radios nationales ont pour leur part la possibilité d’émettre sur une surface de couverture comparable à celle que leur offre aujourd’hui la diffusion en Grandes Ondes, mais à un coût inférieur ;
  • Assurance d’une persistance pérenne dans le futur écosystème numérique tout IP, en synergie avec les réseaux mobiles 5G (technologie LTE).

Le déploiement du DAB+ depuis 2008

Depuis plusieurs années, le CSA prépare le futur paysage de la radio numérique terrestre. En janvier 2013, le Conseil a autorisé des radios en DAB+ à Paris, Nice et Marseille. Le lancement est intervenu le 20 juin 2014. En décembre 2017, le Conseil a adopté une feuille de route qui prévoit le déploiement échelonné du DAB + entre 2018 et 2021 sur les principales agglomérations métropolitaines (Nantes, Lille, Lyon, Rouen, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse…) ainsi que sur les principaux axes routiers. L’avancement du déploiement du DAB+ et le calendrier d’appels à candidatures à venir est disponible ci-dessous :


Carte du déploiement du DAB+ en France métropolitaine

Le RDS sur les radios FM

Le « Radio Data System », ou RDS, correspond à des données numériques transmises au travers des fréquences radio de la bande FM et permet aux récepteurs d’afficher notamment le nom de la station écoutée et d’assurer la continuité de l’écoute d’une station en mobilité en basculant automatiquement d’un émetteur à un autre.

La sous-porteuse RDS

Le signal FM d’un service de radio reçu sur la fréquence sélectionnée par l’auditeur sur son poste de radio (fréquence comprise entre 87,5 et 108 MHz) peut être constitué d’au plus trois composantes qui sont :

  • la composante audio monophonique (« mono »), parfois la seule composante qu’un poste FM soit en mesure de traiter lorsque les conditions de réception sont mauvaises ;
  • la composante audio stéréophonique (« stéréo »), qui apporte une spatialisation du son (gauche-droite) lorsqu’elle est utilisée ;
  • la composante RDS, aussi appelée « sous-porteuse RDS ».

La sous-porteuse RDS est un signal numérique indépendant et néanmoins indissociable des signaux analogiques mono et éventuellement stéréo d’un service de radio. Ainsi, une station que le CSA autorise peut faire la demande de l’utilisation d’une sous-porteuse et diffuser des données RDS sans que cela ne perturbe le son de ses programmes. Toutefois, seule une station FM peut utiliser une sous-porteuse RDS associée à la fréquence de la station.

Les fonctionnalités du RDS

Les principales fonctionnalités du RDS sont :

  • affichage du nom de la radio sur 8 caractères ;
  • affichage d’une liste de fréquences correspondant à des émetteurs voisins diffusant également la station en cours d’écoute ;
  • affichage d’informations relatives aux programmes d’information routière.

D’autres fonctionnalités ont été également développées :

  • affichage de messages d’une longueur pouvant atteindre 64 caractères sur les écrans disposant de plus de deux lignes alphanumériques (par exemple le nom du titre diffusé à l’antenne) ;
  • basculement automatique (et temporaire) d’une station vers des annonces routières sonores diffusées par une autre station de radio, en association avec la fonctionnalité de transmission d’informations relatives aux programmes d’informations routières ;
  • transmission d’informations relatives à l’état du trafic routier.