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Pourquoi tous les programmes ne sont-ils pas sous-titrés à la télévision ?

Voilà une question qui revient très souvent dans les messages de personnes vivant avec un handicap auditif. Il est vrai que longtemps, la France ne faisait pas vraiment figure de bon élève. La loi du 11 février 2005 sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a introduit dans la loi du 30 septembre 1986 un certain nombre de dispositions sur ce sujet. Celles-ci ont servi de base à la rédaction des obligations en matière de sous-titrage des nouveaux contrats d'objectifs et de moyens de France Télévisions. À son tour, le Conseil a revu la rédaction des conventions des chaînes de télévision privées en ce qui concerne l'accessibilité des émissions aux personnes sourdes ou malentendantes. 
  
Les dispositions légales prévoient que toute chaîne dont l'audience annuelle dépasse 2,5 % de l'audience totale des services de télévision doit proposer des dispositifs adaptés pour permettre aux personnes sourdes ou malentendantes d'accéder aux programmes. 
  
Les chaînes du câble et du satellite n'échappent pas à la règle. Pour les chaînes qui ont une audience inférieure à 2,5 % de l'audience totale, le Conseil a fixé à 40 % le volume de programmes devant être accessibles. 
  
Le Conseil travaille, dans ce domaine, en étroite collaboration avec des associations représentatives des personnes handicapées auditives. Il les rencontre régulièrement pour connaître leurs attentes et leurs difficultés en matière d'audiovisuel. 
  
Toujours guidé par sa volonté de faire respecter la loi sur l'égalité des chances, le Conseil a imposé aux chaînes de sous-titrer ou de traduire en langue des signes les émissions de la campagne officielle en vue de l'élection du Président de la République. Il s'est réjoui de l'implication des diffuseurs qui ont tous compris l'importance de faire participer les personnes sourdes ou malentendantes au débat public. 
  
Aujourd'hui, le Conseil demeure attentif, en rappelant régulièrement aux chaînes de télévision la nécessité de rendre accessibles leurs programmes à l'ensemble des téléspectateurs, tout en étant conscient de l'investissement que cela représente pour elles. Mais il est temps de prendre de nouvelles habitudes si l'on veut que le modèle français devienne un exemple à suivre. 
  
Consultez la rubrique consacrée à l'accessibilité des programmes. 

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