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Décision du CSA

Publicité en faveur du programme de régime de la marque "Comme j’aime" : réponse aux plaignants

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Assemblée plénière du

Le CSA a été saisi par de nombreux téléspectateurs au sujet de la diffusion à la télévision de messages publicitaires en faveur du programme de régime de la marque Comme j’aime. La fréquence élevée de diffusion des spots publicitaires suscite notamment de vives réactions.

Aucune disposition ne s’oppose à ce qu’une publicité soit diffusée de manière intensive sur les antennes et ce, même si cela aboutit à une diffusion répétée dans un même écran publicitaire. Les annonceurs sont libres d’établir, en accord avec les services de télévision, leurs stratégies de communication et par conséquent les plans de diffusion de leurs campagnes publicitaires. En revanche, le volume global de l’ensemble des publicités diffusées sur une antenne est encadré par l’article 15 du décret du 27 mars 1992 relatif à la publicité, au parrainage et au téléachat.

Le Conseil est toutefois intervenu le 5 septembre 2018 auprès de la plupart des groupes audiovisuels, après avoir constaté que les publicités Comme j’aime  méconnaissaient l'article 6 du décret du 27 mars 1992 relatif à la publicité, au parrainage et au téléachat qui prévoit que « la publicité doit être conçue dans le respect des intérêts de consommateurs ; toute publicité comportant, sous quelque forme que ce soit, des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur les consommateurs est interdite ». Le Conseil a relevé la disproportion entre le rappel du caractère gratuit de l'offre d’essai proposée dans ces publicités et la lisibilité réduite de la condition attenante.

Ayant examiné les publicités Comme j’aime diffusées depuis son intervention, le CSA a pris acte des modifications réalisées en vue de renforcer la visibilité des mentions en bas de l’écran. Dans l’intérêt des consommateurs, il a toutefois souhaité appeler l’attention de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) sur la nécessité de faire preuve de la même vigilance pour toute autre publicité qui utiliserait un procédé similaire de communication publicitaire. La bonne compréhension de l’offre doit être garantie aux téléspectateurs. Dans son courrier à l’ARPP, il a par ailleurs regretté que sa suggestion visant à conseiller aux téléspectateurs de demander un avis médical n’ait pas été suivie.