Le CSA délivre des autorisations d'émettre aux radios MF et MA en ondes moyennes ainsi qu'aux télévisions privées. Les autorisations des radios privées, dont la délivrance s'accompagne de la signature d'une convention, peuvent être reconduites, hors appel aux candidatures, dans la limite de deux fois et chaque fois pour une durée de cinq ans.
Il existe cinq catégories de radios MF privées : non commerciales (A) ; commerciales, locales ou régionales ne diffusant pas de programme national identifié (B) ; commerciales, locales ou régionales diffusant le programme d'un réseau thématique à vocation nationale (C) ; commerciales thématiques à vocation nationale (D) ; commerciales généralistes (E). La définition de ces catégories vise à garantir la diversité et l'équilibre du paysage radiophonique dans chaque région.
Des radios temporaires sont également autorisées par le CSA, hors appel aux candidatures, pour une durée n'excédant pas neuf mois.
Pour les télévisions privées nationales, régionales ou locales, diffusées par voie hertzienne terrestre, la procédure d'autorisation est identique à celle suivie pour les radios privées. Toutefois, une audition publique des candidats est obligatoire. Les autorisations ont une durée maximale de dix ans. Comme pour les radios, elles peuvent être reconduites hors appel aux candidatures, pour une durée de cinq ans, mais dans la limite d'une seule fois. Leur délivrance est soumise à la passation d'une convention entre le CSA et l'opérateur. Les télévisions privées temporaires font l'objet d'une procédure souple d'autorisation hors appel aux candidatures.
Le CSA conclut également des conventions avec les services de radio et de télévision disposant d'un budget d'un certain niveau et distribués par câble ou les services diffusés par des satellites relevant de la compétence française. Les chaînes titulaires d'une autorisation dans l'un des pays membres de l'Union européenne souhaitant être diffusées sur les réseaux câblés français sont soumises à un simple régime déclaratif.
Depuis la loi du 9 juillet 2004, les radios et les télévisions diffusant sur internet, par ADSL ou, par exemple, sur des réseaux de téléphonie mobile sont également soumis, en fonction de leur budget, à un régime de conventionnement ou de déclaration auprès du CSA.
1 - La télévision
hertzienne
terrestre analogique
|
Les télévisions
nationales |
|
AVENANT À LA
CONVENTION DE CANAL+
Un avenant n° 6 à la convention conclue
le 29 mai 2000 entre le CSA et la société Canal+,
a été signé le 6 janvier 2005. Cet avenant
a pris en compte les dispositions de la loi du 9 juillet 2004 relative
aux communications électroniques et aux services de communication
audiovisuels. Ainsi, à partir du 1er janvier 2005, les chaînes
faisant partie d'un service à programmation multiple tel
que Canal+ peuvent, dans la limite d'un tiers de leur temps de diffusion,
comporter des programmes différents du programme principal
dont elles sont issues.
L'avenant a également
intégré les nouvelles dispositions du décret
n° 2004-1481 du 23 décembre 2004 concernant la diffusion
des œuvres cinématographiques et audiovisuelles, dont la
principale nouveauté consiste en l'ouverture du samedi soir
à la programmation cinématographique pour certains
formats de services de cinéma, les services de cinéma
de premières exclusivités. La définition de
ce nouveau type de service de cinéma figure désormais
à l'article 6-3 du décret n° 90-66 modifié
: « Est dénommé service de premières exclusivités
un service de cinéma de premières diffusions qui diffuse
annuellement en première exclusivité télévisuelle
hors paiement à la séance au moins 75 œuvres cinématographiques
dans un délai inférieur à 36 mois après
leur sortie en salle en France, dont au moins 10 d'expression originale
française pour lesquelles les droits ont été
acquis avant la fin de la période de prises de vues ».
Le Conseil a décidé, au vu des éléments
communiqués par la chaîne, de lui accorder, pour l'année
2005, la qualification de service de cinéma de premières
exclusivités.
Par ailleurs, les nouvelles
stipulations du décret n° 2004-1482 du 23 décembre
2004 modifiant les règles de la contribution des éditeurs
de services de télévision diffusés par voie
hertzienne terrestre en mode analogique cryptés à
la production des œuvres cinématographiques, transposant
certaines dispositions de l'accord conclu le 16 mai 2004 entre Canal+
et les organisations professionnelles du cinéma, ont également
été intégrées à cet avenant.
Enfin, ce dernier a
permis l'insertion, dans la convention de la chaîne cryptée,
de nouvelles stipulations relatives à la protection de l'enfance
issues de la recommandation du CSA du 15 décembre 2004 sur
la diffusion de programmes de catégorie V (programmes interdits
aux mineurs de 18 ans, de très grande violence ou pornographiques).
Le nombre de diffusions ou de rediffusions de tels programmes a
été limité à 166 par an, sans toutefois
excéder 40 diffusions et rediffusions annuelles sur Canal+.
AUTORISATIONS
EXCEPTIONNELLES
Comme le prévoit l'article 23 de sa convention, Canal+ peut demander au Conseil, à titre exceptionnel, l'autorisation de retransmettre en clair des événements. Au cours de l'année 2004, la chaîne a formulé quatre demandes que le Conseil a acceptées en vue de la diffusion en direct :
- le 25 janvier de la course hippique du Prix d'Amérique à 17 h ;
- le 7 février du Championnat de football américain (Superbowl) entre 0 h et 4 h ;
- le 19 février de la course hippique Le Grand National Trot à 15 h ;
- le 21 février de la cérémonie des César à 21 h.
NOUVELLES CONDITIONS DE DIFFUSION
La Cinquième - Arte
Le Conseil a attribué à La Cinquième et à La Chaîne culturelle européenne Arte l'usage d'une fréquence dans le département des Pyrénées-Orientales à Céret.
|
Les télévisions
locales permanentes |
|
Au 1er janvier 2005, on dénombre
douze télévisions locales diffusées en mode
analogique hertzien terrestre (Sans prendre en compte le service
TMC diffusé en mode analogique hertzien, autorisé
au titre de l'accord inter-étatique Franco-Monégasque
et signataire d'une convention analogique hertzienne conclue avec
le CSA, le 28 juillet 2004, en application de cet accord.) en métropole.
Sept d'entre elles couvrent des agglomérations importantes,
trois desservent une ou plusieurs villes moyennes et deux émettent
dans des zones rurales. À la fin 2005, l'arrivée de
huit nouvelles chaînes devrait porter leur nombre à
vingt. Par ailleurs, 115 canaux locaux disposent, début 2005,
d'une convention conclue avec le CSA en vue de leur distribution
sur des réseaux non hertziens, par câble et parfois
par satellite.
Les chaînes
locales privées en métropole
Nom |
Autorisation
d'origine |
Fin de
l'autorisation |
Zone de diffusion |
TLT (Toulouse) |
7
décembre 1987 |
18
novembre 2005 |
Toulouse |
TLM (Lyon) |
11
juillet 1988 |
31
août 2006 |
Lyon |
Télé 102 |
19
juillet 1999 |
19
juillet 2009 |
Sables-d'Olonne
(Vendée) |
Télé Sud Vendée |
18
novembre 1999 |
1
er janvier 2010 |
Luçon
(Vendée) |
Clermont 1 ère SCT |
6
juin 2000 |
1
er juillet 2005 |
Clermont-Ferrand |
TV8 Mont-Blanc |
26
juillet 2000 |
1
er août 2005 |
Savoie |
TV7 Bordeaux |
26
juillet 2000 |
1
er janvier 2006 |
Bordeaux |
Canal 32 |
24
juillet 2001 |
30
septembre 2006 |
Troyes |
Télévision Loire 7 |
25
novembre 2003 |
30
novembre 2008 |
Loire |
TP Luberon |
25
novembre 2003 |
30
novembre 2008 |
Alpes-de-
Haute-Provence |
Nantes 7 |
5
octobre 2004 |
31
octobre 2014 |
Nantes
(canal partagé) |
Télénantes |
5
octobre 2004 |
31
octobre 2014 |
Nantes
(canal partagé) |
S'agissant des différentes
chaînes locales, une typologie sommaire peut être établie.
Un premier modèle regroupe ainsi les services qui couvrent
des agglomérations importantes : TLM à Lyon, TLT à
Toulouse, Clermont/1 ère à
Clermont-Ferrand, TV7 Bordeaux, Canal 32 à Troyes et deux
nouveaux services autorisés en 2004 à Nantes, en canal
partagé sur une même fréquence, Nantes 7 et
Télénantes.
Un deuxième modèle
correspond aux télévisions que l'on peut qualifier
« de pays » : TV8 Mont-Blanc en Savoie, Télévision
locale de pays - TLP dans le Luberon et Télévision
Loire 7 - TL7 dans la plaine du Forez.
Enfin, un dernier modèle
est constitué par les services de proximité : Télé
102 dans l'agglomération des Sables-d'Olonne (Vendée)
et Télé Sud Vendée - TSV à Fontenay-le-Comte.
La pratique de la multidiffusion
d'un programme quotidien d'une durée variant entre une et
deux heures est systématique sur ces chaînes. La souplesse
des différentes programmations et la légèreté
de leur infrastructure présentent l'avantage de leur permettre
une grande réactivité aux événements
locaux. Ces télévisions locales bénéficient
toutes d'une réelle notoriété mais la mesure
de leur audience demeure assez rare en raison du coût souvent
incompatible avec la modicité du budget de fonctionnement
de certaines d'entre elles.
Ces chaînes ont
pour point commun d'avoir connu jusqu'à présent des
difficultés permanentes. Elles sont en effet confrontées
à des marchés publicitaires restreints limitant leurs
ressources, alors qu'elles doivent assurer quotidiennement la diffusion
de programmes dont le coût est important même si elles
font largement appel à la rediffusion (cf. Chapitre
IV - Le contrôle des programmes).
La publicité
pour la grande distribution, autorisée depuis le 1er janvier
2004 sur leurs antennes, favorise cependant l'arrivée de
nouveaux annonceurs, dans des proportions certes difficiles à
évaluer précisément aujourd'hui mais qui semblent
en constante progression. Par ailleurs, fin 2004, cinq chaînes
couvrant des agglomérations importantes ont décidé
de confier la commercialisation de leur espace publicitaire à
une nouvelle régie, créée à l'initiative
de deux groupes de presse (Socpresse et Hachette Filipacchi Média)
et d'un certain nombre de chaînes locales. L'apport de nouvelles
ressources publicitaires étant l'une des conditions qui garantiront,
à terme, l'équilibre des télévisions
locales, cette régie a vocation à vendre les écrans
de publicité d'un maximum de chaînes.
L'Évolution du cadre
lÉgislatif applicable aux tÉlÉvisions
locales
En ce qui concerne la ressource analogique, le Conseil
a décidé que des appels ponctuels pourraient être
lancés en vue de l'attribution de fréquences afin
de répondre à des demandes exprimées, dans
la mesure où deux conditions seraient réunies : en
premier lieu, l'existence d'une fréquence analogique compatible
avec les objectifs de déploiement de la télévision
numérique terrestre et, en second lieu, l'existence d'une
personne morale identifiée demandant le lancement d'un appel
pour la zone concernée.
En application de la
loi du 30 septembre 1986 modifiée, pour la télévision
numérique terrestre, le CSA a réservé une part
de la ressource radioélectrique au bénéfice
des télévisions locales. Lors de la publication d'une
première liste de fréquences disponibles pour des
services de télévision numérique terrestre
à vocation nationale, le 2 juillet 2001, le Conseil avait
arrêté, conformément à la loi du 30 septembre
1986 modifiée, une première liste des fréquences
disponibles pour des services à vocation locale (en mode
analogique à Grenoble et à Nantes), et en mode numérique
à Paris. Ainsi, le canal 37 (à partir de la tour Eiffel)
en mode numérique a été réservé
en région parisienne pour des chaînes locales (cf.
Communiqué n° 459 du 31 août 2001).
Dans les différentes
régions, le Conseil a été saisi de plusieurs
dizaines de demandes d'appel aux candidatures en mode numérique
hertzien par des opérateurs potentiels, à l'occasion
de leur contribution à la consultation publique portant sur
le multiplex R5 (cf. Infra - La télévision
hertzienne numérique terrestre/Les réponses à
la consultation publique sur l'utilisation du R5). Figure en
annexe l'état des demandes pour le local à l'occasion
de cette consultation.
Par ailleurs le Conseil
a identifié une première liste d'agglomérations
susceptibles de faire l'objet d'une expertise pour la recherche
d'une 7 e fréquence numérique
terrestre. Il a décidé, en novembre 2004, de lancer
une étude dans ce sens. Cette liste comporte 13 agglomérations
: Lyon, Toulouse, Nice, Bordeaux, Nantes, Rennes, Clermont-Ferrand,
Caen, Saint-Étienne, Le Mans, Perpignan, Pau et Bayonne.
Elle a notamment été établie en tenant compte
des demandes exprimées pour des zones où l'absence
d'une ressource supplémentaire analogique hertzienne a été
constatée.
APPELS AUX
CANDIDATURES
La loi n° 2004-669 du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle a notamment assoupli le cadre juridique antérieur par la suppression des contraintes liées à la composition du capital de l'éditeur d'une télévision locale hertzienne et par un allégement important des règles de cumul entre autorisations nationales et locales. En outre, les modalités d'intervention des collectivités locales ont été élargies afin de permettre à toutes les collectivités d'éditer et de financer des télévisions locales, notamment par le biais des sociétés d'économie mixte.
La loi du 9 juillet 2004 précitée a également modifié les conditions dans lesquelles peut être lancé un appel aux candidatures pour des services de télévision. Il a ainsi été rétabli un article 31 qui prévoit que si les décisions d'autorisation d'usage de la ressource radioélectrique sont susceptibles de modifier de façon importante le marché en cause, le CSA doit procéder à une consultation publique, préalablement au lancement des procédures prévues aux articles 29, 30, 30-1, 30-5 et 30-6 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
Saisi pour avis, en application de l'article 27 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, le 27 mai 2003, le Conseil avait alors pris acte que le projet de loi tendait à la création d'un environnement favorable au développement des télévisions locales. Il avait, par ailleurs, estimé qu'il existe une condition fondamentale à l'équilibre à terme des télévisions locales : c'est le développement d'un réseau d'une quinzaine de stations organisant ensemble la commercialisation de leur espace publicitaire auprès des annonceurs nationaux. C'est avec l'objectif de permettre la constitution d'un tel réseau que le Conseil s'est employé, au cours de l'année 2004, à lancer des appels à candidatures en vue de la création de nouvelles chaînes locales à Marseille, Montpellier, Nîmes, Orléans, Tours, Angers, Le Mans et Grenoble, qui viendront ainsi s'ajouter à celles de Lyon, Toulouse, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Troyes et Nantes déjà en fonctionnement.
Deux nouvelles chaînes autorisées : Nantes
7
et Télénantes
Dans le cadre de l'appel aux candidatures lancé le 23 avril 2002 pour l'exploitation d'une fréquence à Nantes, le Conseil a procédé à l'audition publique des sociétés et de l'association candidates admises à concourir par décision du 26 novembre 2002 pour l'exploitation d'une chaîne locale dans l'agglomération de Nantes (Loire-Atlantique) : la société Ouest Communication, pour le service Télé 102 Pays nantais ; la société TVB Nantes, pour le service TVB Nantes ; l'association Télénantes, pour le service Télénantes et la société TV Nantes Atlantique, pour le service Nantes 7.
À l'issue de la procédure d'instruction, le Conseil a présélectionné, le 15 juillet 2003, deux projets de télévision pour exploiter la fréquence en temps partagé : la société TV Nantes Atlantique ayant pour principal actionnaire le groupe Presse Océan (Socpresse) et l'association Télénantes, adhérente du TLSP, ayant conclu un contrat d'objectifs et de moyens avec les collectivités territoriales du Pays nantais, autorisée pour une durée quotidienne maximale de cinq heures. S'agissant des modalités de diffusion des deux chaînes locales à Nantes, le Conseil a décidé, le 28 septembre 2004, d'attribuer, en remplacement du canal 41, le canal 47 qui présente les mêmes caractéristiques de desserte, à diagramme identique. Par décision du 5 octobre 2004, le Conseil a autorisé, en canal partagé, sur une même fréquence, Nantes 7 et Télénantes, pour une durée de dix ans.
Négociation
de conventions pour
l'exploitation de trois nouvelles chaînes à
Marseille, à Montpellier et à Nîmes
Lors de sa séance plénière du
25 novembre 2003, le Conseil a lancé trois appels aux candidatures
pour l'édition de nouvelles chaînes locales à
Marseille (Bouches-du-Rhône), à Nîmes (Gard)
et à Montpellier (Hérault). Dans ce dernier cas, l'appel
a visé non seulement la possibilité de l'exploitation
d'un nouveau service, mais aussi l'extension ou l'amélioration
de la zone de diffusion d'un service de télévision
autorisé en clair par voie analogique terrestre.
À l'issue de la clôture de ces appels, le Conseil
a, par décision du 20 avril 2004, fixé la liste des
candidats recevables sur les trois zones concernées : 8 candidatures
pour Marseille, 2 pour Nîmes et 7 pour Montpellier. Le Conseil
a ensuite, entendu en audition publique, conformément à
la procédure prévue par l'article 30 de la loi du
30 septembre 1986 modifiée, les représentants des
personnes morales candidates à Marseille, le 16 juin 2004,
et les représentants des personnes morales candidates à
Montpellier et à Nîmes, le 12 juillet 2004.
S'agissant de la zone
de Marseille, plusieurs candidats ont manifesté leur souhait
d'exploiter un service de télévision en temps partagé
comme le prévoyait le texte de l'appel. Par ailleurs, différents
candidats ont pris des engagements spécifiques lors de l'audition
publique précitée. Compte tenu de ces éléments,
le Conseil a donné jusqu'au 15 septembre 2004 à ces
opérateurs pour fournir des informations complémentaires.
En séance plénière
du 3 novembre 2004, le Conseil a présélectionné
un projet de télévision pour chacune des trois villes
: à Marseille, le projet TV7 Marseille, proposé par
la société Marseille télévision locale
avec pour principaux actionnaires la Caisse d'épargne Alpes-Corse,
la Caisse nationale d'épargne, La Provence et le groupe AB
; à Montpellier, le projet 7L Montpellier proposé
par la société SAS 7L ayant pour principaux actionnaires
le groupe NRJ, MM. Alexandre Scherer et Robert Pietri ; à
Nîmes, le projet Télé Miroir proposé,
en partenariat avec les collectivités locales, par la société
TMS, dont les principaux actionnaires sont MM. Philippe Reig et
Daniel Martinez.
Des projets de convention
relatifs aux trois chaînes ainsi présélectionnées
ont été adoptés en séance plénière
du 14 décembre 2004 et transmis en vu de leur signature aux
opérateurs.
Des appels pour de
nouvelles chaînes dans les villes de Tours,
Orléans, Le Mans,
Angers, Grenoble et
le département de la Dordogne
Conformément à son communiqué
n° 541 du 30 septembre 2003, le Conseil a décidé
de lancer des appels aux candidatures en trois tranches. Après
la première tranche, qui concernait Montpellier, Nîmes
et Marseille (cf. Supra), le Conseil a lancé une deuxième
tranche, par décision du 27 janvier 2004, pour les zones
du Mans, d'Orléans et de Tours. La troisième a été
lancée par décision du 30 mars 2004, pour les zones
d'Angers, de Grenoble et du département de la Dordogne, lequel
avait fait l'objet d'une nouvelle demande d'appel fin septembre
2003.
Au moment où
le Conseil a lancé ces appels, était examiné
au Parlement, le projet de loi sur les communications électroniques
adopté en Conseil des ministres le 30 juillet 2003. Ce projet
contenait des modifications du dispositif anti-concentration, notamment
pour les télévisions locales (cf. Supra). C'est pourquoi
le Conseil a rappelé dans le texte des appels précités
que, en application des règles habituelles, la conformité
des candidatures aux règles relatives à la concentration
des médias s'apprécierait au moment de l'autorisation
et non pas au moment du dépôt des dossiers. En conséquence,
tous les dossiers complets présentés, avant la date
de clôture, par une personne morale existante et dont l'objet
correspondait au texte de l'appel ont été déclarés
recevables.
À l'issue de
la clôture des appels de la deuxième et troisième
tranches, le 27 août 2004, le Conseil a fait connaître
la liste des candidats ayant postulé dans les différentes
zones : 5 dossiers de candidature au Mans, 4 dossiers de candidature
à Orléans, 5 dossiers de candidature à Tours,
4 dossiers de candidature à Angers, 1 dossier de candidature
dans le département de la Dordogne et 4 dossiers de candidature
à Grenoble. En séance plénière du 21
septembre 2004, le Conseil a fixé la liste des candidats
recevables. Un seul dossier a été rejeté pour
forclusion : celui présenté par la société
Orléans Télévision, pour le projet TV8 Orléans.
Le Conseil a procédé,
en séance plénière du 28 septembre 2004, au
tirage au sort de l'ordre de passage des candidats pour les auditions
publiques qui se sont déroulées, le 10 novembre 2004
pour Grenoble et le département de la Dordogne, le 2 décembre
pour Tours et Orléans et le 15 décembre pour Le Mans
et Angers. En séance plénière du 14 décembre,
le Conseil a pris acte du désistement de l'unique candidat
dans le département de la Dordogne ainsi que du désistement
de deux candidats, la société 7L pour le projet 7L
Le Mans et 7L Angers et la société TéléLemans
pour le projet TéléLemans.
Le Conseil, réuni
en séance plénière le 18 janvier 2005, a présélectionné
:
- à Tours, le
projet Touraine Télévision, proposé par la
société SAS Touraine Télévision ayant
pour principal actionnaire la SAPO La Nouvelle République
;
- à Orléans,
le projet O.TV, proposé par la société Orléans
TV ayant pour principal actionnaire la société Urbi
TV ;
- au Mans, le projet
Canal 8 Le Mans, proposé par la société Le
Mans Télévision ayant pour principal actionnaire M.
Pascal Brulon, gérant de la société ;
- à Angers, le
projet Angers 7, proposé par la société SAS
Angers 7 ayant pour principal actionnaire Le
Courrier de l'Ouest (Socpresse) . Le Conseil demandera à
la société présélectionnée de
lui proposer un accord de coopération, notamment éditoriale,
avec la société SAEM-SERCA Angers dont le programme
est actuellement distribué sur le réseau câblé
de la ville ;
- à Grenoble,
le projet TéléGrenoble, proposé par la société
TéléGrenoble ayant pour principal associé la
société Antennes Locales, filiale du groupe France-Antilles
Comareg ;
- s'agissant du département
de la Dordogne, le Conseil a déclaré l'appel infructueux,
l'unique personne morale candidate, la société Dordogne
Télévision SAS, ayant retiré sa candidature.
Au-delà des appels
précités, le Conseil poursuit ses expertises sur la
disponibilité de la ressource hertzienne analogique dans
d'autres zones lorsque des demandes ont été spécifiquement
formulées par des opérateurs potentiels qui ont joint
un dossier technique à leur demande.
Un nouvel appel
aux candidatures
à Toulouse
L'autorisation accordée à la chaîne
locale Télé Toulouse, le 7 décembre 1987, avait
été reconduite une première fois hors appel
aux candidatures le 16 juin 1995 et une seconde fois hors appel
aux candidatures le 12 septembre 2000. L'autorisation actuelle arrive
à échéance le 29 novembre 2005. La loi ne prévoyant
la reconduction d'une autorisation hors appel aux candidatures que
dans la limite de deux fois pour les services autorisés avant
le 1er janvier 2002, le Conseil a décidé de lancer
un appel aux candidatures pour la diffusion d'une chaîne locale
par voie terrestre en mode analogique dans la zone de Toulouse.
Les candidats intéressés ont été invités
à faire parvenir leur dossier au Conseil avant le 25 février
2005.
Quatre chaînes autorisées
en Guadeloupe
Après audition des candidats dans le cadre d'un
premier appel aux candidatures lancé, le 25 juin 2002, en
Guadeloupe (Carrib'IN.TV, Archipel 4, Le Morning Star) et au vu
de l'avis du conseil régional, le Conseil a autorisé
la société Production des Îles à exploiter
la chaîne locale Carrib'IN.TV sur les fréquences 47
H (Saint-Martin), 28 H et 52 H (Saint-Barthélemy) pour une
période de cinq ans, à compter du 22 juin 2004.
Par ailleurs, le 6 juillet
2004, le Conseil a conclu une convention avec la société
Archipel 4, autorisée à diffuser un service de télévision
locale du même nom dans la zone de Morne-à-Louis pour
une période de cinq ans, à compter du 25 janvier 2005.
Le 26 février
2003, un second appel aux candidatures portant sur les zones de
La Basse-Terre et de La Grande-Terre (4 fréquences) avait
été lancé en Guadeloupe à la suite de
la décision du 17 janvier 2002 de ne pas reconduire, hors
appel aux candidatures, les autorisations attribuées à
TCI Guadeloupe et à Basse-Terre Télévision.
Après audition des candidats (L'A1 Guadeloupe, Éclair
TV, Canal 10 et TV Magick) et au vu de l'avis du conseil régional,
le Conseil a retenu, le 9 mars 2004, les candidatures des sociétés
TCI et Basse-Terre Télévision. Après conclusion
des conventions correspondantes, l'A1 Guadeloupe et Éclair
TV ont été autorisées, le 19 octobre 2004,
pour une période de cinq ans à compter du 5 février
2005.
Une chaîne autorisée
en Martinique
Le 25 mars 2003, un appel aux candidatures pour l'exploitation
de services associatifs de télévision locale à
vocation sociale et éducative avait été lancé
dans la zone de Fort-de-France en Martinique. Trois candidats se
sont présentés : l'association Église évangélique
de la forteresse de Dieu (Albert Palmier Télévision),
l'association J.M. Harmony (Caraïbes Télévision)
et l'Association pour le développement des techniques modernes
de la communication (KMT). Après audition des candidats et
au vu de l'avis du conseil régional, le Conseil a retenu,
le 9 mars 2004, la candidature de l'Association pour le développement
des techniques modernes de la communication (KMT), autorisée
pour une période de cinq ans à compter du 7 octobre
2004.
RECONDUCTION
D'AUTORISATIONS
Reconduction
de l'autorisation
de Télé 102
et Télé Sud Vendée
Le Conseil s'était prononcé, le 17
juin 2003, en faveur de la possibilité d'instruire, hors
appel aux candidatures, la reconduction de l'autorisation délivrée
le 19 juillet 1999 à la société Ouest Communication
pour la diffusion de la chaîne locale Télé 102
dans l'agglomération des Sables-d'Olonne (Vendée).
Les responsables de la société éditrice avaient
été entendus en audition publique par le Conseil,
le 8 juillet 2003. Un nouveau projet de convention avait été
adopté le 25 novembre 2003. Au terme de ces différentes
étapes, le Conseil a reconduit l'autorisation de la chaîne,
pour une durée de cinq ans, par décision du 30 mars
2004.
Le Conseil s'était
prononcé, le 18 novembre 2003, en faveur de la possibilité
d'instruire, hors appel aux candidatures, la reconduction de l'autorisation
délivrée le 18 novembre 1999 à la société
Télé Sud Vendée, pour la diffusion de la chaîne
éponyme dans le département de la Vendée. Les
responsables de la société avaient été
entendus en audition publique par le Conseil, le 16 décembre
2003. Un nouveau projet de convention a été adopté
le 8 juin 2004 et le Conseil a reconduit son autorisation pour une
durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2005.
Reconduction de l'autorisation
d'Antilles Télévision
en Martinique
En application de l'article 28-1 de la loi du 30
septembre 1986 modifiée, le Conseil a statué favorablement,
le 20 janvier 2004, sur la possibilité de reconduire hors
appel aux candidatures l'autorisation attribuée à
la société Antilles Télévision. Après
audition publique du 10 février 2004 et conclusion d'une
nouvelle convention, l'autorisation d'ATV a été reconduite,
le 20 juillet 2004, pour une durée de cinq ans à compter
du 6 février 2005.
Reconduction
de l'autorisation
de Canal Guyane
Après avoir statué favorablement en
octobre 2003 sur la possibilité de reconduire hors appel
aux candidatures l'autorisation de Canal Guyane, le Conseil a décidé,
le 19 octobre 2004, de reconduire l'autorisation délivrée
à Canal Guyane pour une durée de cinq ans, à
compter du 10 novembre 2004.
Le Conseil s'était
prononcé, le 18 novembre 2003, en faveur de la possibilité
d'instruire, hors appel aux candidatures, la reconduction de l'autorisation
délivrée le 18 novembre 1999 à la société
Télé Sud Vendée, pour la diffusion de la chaîne
éponyme dans le département de la Vendée. Les
responsables de la société avaient été
entendus en audition publique par le Conseil, le 16 décembre
2003. Un nouveau projet de convention a été adopté
le 8 juin 2004 et le Conseil a reconduit son autorisation pour une
durée de cinq ans à compter du 1er janvier 2005.
Reconduction de l'autorisation de Tahiti Nui Télévision
En application de l'article 6 de la loi organique
n° 96-312 du 12 avril 1996 portant statut d'autonomie de la
Polynésie française, la société d'économie
mixte locale Tahiti Nui Télévision avait été
autorisée, par décision n° 2000-316 du 27 juin
2000, à exploiter un service de télévision
à caractère social, éducatif et culturel dans
les Îles-du-Vent jusqu'au 28 juin 2005.
Aux termes des articles
2 et 4 de la décision précitée, une nouvelle
convention a été élaborée par le CSA
et la société TNTV. Cette convention tient notamment
compte des dispositions qui figurent à l'article 25 de la
loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 portant
statut d'autonomie de la Polynésie française.
Après signature
de la convention, l'autorisation délivrée à
la société Canal Polynésie a été
reconduite pour une durée de cinq ans, à compter du
29 juillet 2004.
Reconduction de l'autorisation de Canal Calédonie
Après signature de la convention, l'autorisation
délivrée à la société Canal Calédonie
a été reconduite pour une durée de cinq ans,
à compter du 28 juillet 2004.
Procédure de reconduction
de l'autorisation de Clermont/1ère, TV8 Mont-Blanc et TV7 Bordeaux
Le Conseil a statué favorablement, le 15 juin
2004, sur la possibilité de reconduire, hors appel aux candidatures,
les autorisations délivrées les 6 juin et 12 décembre
2000 à la chaîne Clermont/1 ère
, d'une part, celle délivrée le 26 juillet 2000 à
la chaîne TV8 Mont-Blanc, d'autre part. Les auditions publiques
des deux opérateurs se sont déroulées le 6
juillet 2004. Un nouveau projet de convention pour Clermont/1
ère a été adopté en séance
plénière du 7 décembre 2004 et transmis pour
signature à l'opérateur. S'agissant de TV8 Mont-Blanc,
un projet de convention a été adopté en séance
plénière du 18 janvier 2005, tenant compte de la reprise
intégrale et simultanée du service sur des réseaux
n'utilisant pas les fréquences assignées par le CSA.
Le Conseil a statué
favorablement, le 23 novembre 2004, sur la possibilité de
reconduire, hors appel aux candidatures, l'autorisation délivrée
à la chaîne TV7 Bordeaux le 26 juillet 2000, dont l'autorisation
arrivera à échéance le 1er janvier 2006. Les représentants de la chaîne
ont été entendus en audition publique, le 7 décembre
2004.
MODIFICATIONS DE CAPITAL
En séance plénière du 27 janvier 2004, le Conseil a agréé la modification du capital d'une des sociétés actionnaires la société Télé Toulouse. La société TVLD, qui détient 10 % du capital de la société Télé Toulouse, éditrice de la chaîne locale du même nom, a modifié son capital, à la suite du retrait de la société Vivendi Universal.
La société TV7 Bordeaux, titulaire de l'autorisation de diffusion de la chaîne éponyme, a procédé, d'une part, à une augmentation de son capital, qui s'établit aujourd'hui à 3 745 922 E, d'autre part, au rachat, par trois de ses actionnaires, des parts détenues par la société Canal Web, mise en liquidation judiciaire. Les 5 332 actions de Canal Web ont été réparties de la façon suivante : Caisse d'épargne Aquitaine-Nord - 2 703 actions ; Société bordelaise de crédit industriel et commercial - 1 646 actions ; Société Sud Communications - 983 actions. En séance plénière du 5 juillet 2004, le Conseil a agréé cette opération.
Le 20 avril 2004, le Conseil a agréé
la cession de 40 % du capital social d'Antenne Réunion par
la Financière Jaccar à M. Christophe Ducasse. Ce dernier
figurait, en 1990, parmi les fondateurs de la chaîne.
RÉSORPTION DE ZONES
D'OMBRE
La chaîne vendéenne Télé
102 a été autorisée, par décision du
27 janvier 2004, à utiliser un réémetteur de
confort dans la zone des Sables-d'Olonne, afin de résorber
une zone d'ombre.
CHANGEMENTS D'APPELLATION
ET DE SITE
Par ailleurs, la chaîne AB7 Télévision,
autorisée le 25 novembre 2003 à diffuser un programme
dans le département de la Loire, a demandé à
adopter l'appellation TL7 (le nom de l'association éditrice
devenant Télévision Loire 7) et à utiliser
un autre site de diffusion que celui prévu initialement.
Le Conseil, par décision du 7 septembre 2004, a décidé
d'accéder à ces demandes.
NÉGOCIATION D'UNE
CONVENTION HERTZIENNE AVEC LA SOCIÉTÉ TÉLÉ
MONTE-CARLO
Le décret n° 2003-808 du 28 août
2003, portant publication de l'accord entre le gouvernement de la
République française et le gouvernement de Son Altesse
Sérénissime le Prince de Monaco relatif à l'attribution
et à l'utilisation par la société Télé
Monte-Carlo (TMC) de fréquences hertziennes terrestres pour
la diffusion de son programme à partir d'installations d'émission
implantées en territoire français, a été
publié le 29 août 2003 au Journal officiel de la République
française.
Cet accord, entré
en vigueur le 19 mai 2003, prévoit notamment la conclusion
de la convention mentionnée à l'article 28 de la loi
du 30 septembre 1986 modifiée. Le contexte particulier dans
lequel le CSA a été conduit à engager une procédure
de négociation en vue de la conclusion de ladite convention
a abouti, d'un commun accord entre la société Télé
Monte-Carlo et le Conseil, à distinguer, d'une part, le signal
hertzien et, d'autre part, le signal câble et satellite de
TMC. Dès lors, la procédure de négociation
d'une deuxième convention au titre de l'article 33-1 de la
loi du 30 septembre 1986 modifiée pour la diffusion par câble
et satellite de TMC a été également engagée.
Un projet de convention
au titre de la diffusion analogique hertzienne du programme TMC
a été adopté par le Conseil, le 2 mars 2004,
et la convention a été signée par l'opérateur
le 28 juillet. S'agissant de la diffusion par câble et par
satellite de TMC, une seconde convention a été signée
le même jour, en application de l'article 33-1 de la loi du
30 septembre 1986 modifiée.
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Les télévisions
temporaires |
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AUTORISATIONS
Le nombre d'autorisations
temporaires délivrées par le Conseil a connu une
croissance très forte au cours des dernières années,
passant de seize en 2000 à vingt-huit en 2002, puis vingt-sept
en 2003. En revanche, la tendance s'est inversée en 2004
avec seulement quinze autorisations. Elles concernent pour leur
majorité des opérateurs qui en avaient déjà
bénéficié les années précédentes.
Parmi ces opérateurs, on retrouve Image'In pour les Rencontres
vidéo de Cabestany, Solidays pour le festival du même
nom à l'hippodrome de Longchamp, et Alégria à
l'occasion de la Féria de Dax.
L'expérience
lancée par l'association Activa s'est poursuivie à
Toulouse. Elle a bénéficié d'une quatrième
autorisation pour la diffusion d'un programme local sur le canal
50 dans l'agglomération de Toulouse.
De nouveaux opérateurs
ont été autorisés par le Conseil. Parmi
ceux-ci figurent l'association Union des télévisions
locales de pays (UTLP) pour la diffusion de programmes locaux
à Mandelieu-La-Napoule (Alpes-Maritimes) et à
Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), l'association Voi Sénart
pour la diffusion d'un programme local à Sénart
(Essonne), l'association Pays d'Aix TV à Aix-en-Provence
et l'association Ecoter pour la diffusion d'un programme en
mode hertzien numérique en région parisienne dans
le cadre du congrès de l'Association des maires de France.
À l'occasion
de la célébration du 60e anniversaire du Débarquement
en Normandie, la société LN Développement
a bénéficié d'une autorisation temporaire
pour la diffusion, à Caen, d'un programme intitulé
« Le Mois le plus long » exclusivement consacré
à cet événement.
Le Conseil a autorisé
l'association Image'In et la société Perpignan
Câble à diffuser un programme local sur le même
canal, en temps partagé. Image'In doit émettre
le 13 novembre 2004, puis en 2005 le 8 janvier, du 11 au 13
février, le 12 mars et le 21 mai. Pour sa part, la société
Perpignan Câble a été autorisée du
12 octobre 2004 au 11 août 2005 à l'exception de
la période du 11 au 13 février 2005, du 13 novembre
2004, et des 8 janvier, 12 mars et 21 mai 2005.
Le Conseil a autorisé
à titre temporaire, du 15 juin au 15 septembre 2004,
l'association Télé Kréol à diffuser,
à Saint-Paul de la Réunion, un service dénommé
« Télé Kréol » pour couvrir la
Fête de la musique. Cette autorisation temporaire a été
prolongée jusqu'au 15 mars 2005 par décisions
des 14 septembre, 16 novembre et 21 décembre 2004, à
l'occasion de divers autres événements culturels.
La diminution importante
du nombre d'autorisations temporaires délivrées
au cours de l'année 2004 par rapport aux années
précédentes s'explique, en partie, par les nombreux
appels aux candidatures qui ont été lancés
pour l'exploitation de services locaux de télévision
diffusés par voie hertzienne terrestre en mode analogique.
En effet, certains opérateurs qui sollicitent le Conseil
pour la délivrance d'autorisations temporaires ont pour
objectif, à terme, de créer un service de télévision
permanent. Il en va ainsi, par exemple, de la société
Télé Miroir, qui a déposé un dossier
dans le cadre de l'appel aux candidatures pour la zone de Nîmes,
et qui a été présélectionnée.
Les fréquences
utilisées dans le cadre d'autorisations temporaires qui
ont fait l'objet d'appels aux candidatures seront maintenant
utilisées pour des services de télévision
permanents. En outre, en raison du prédéploiement
de la télévision numérique terrestre, certaines
fréquences utilisées jusqu'alors dans le cadre
d'autorisations temporaires (c'est le cas du canal 35 à
Paris et en région parisienne) ne sont plus disponibles
pour la diffusion de programmes par voie hertzienne terrestre
en mode analogique.
REFUS D'AUTORISATIONS
Le Conseil a décidé le 8 juin 2004,
faute de fréquence disponible, de refuser le projet de l'association
Info Pro pour la diffusion du programme Canal Midi sur la zone de
Béziers (Hérault).
Le 5 juillet 2004, le
Conseil a rejeté la demande formulée par la Sarl Overcom
TV Flamingo en raison de l'indisponibilité du canal 67 demandé.
2. La télévision hertzienne
numérique terrestre (TNT)
L'engagement du Conseil supérieur de l'audiovisuel en faveur de la télévision numérique de terre est à la hauteur de l'importance que représente ce dossier. La TNT va, en effet, profondément changer le paysage télévisuel de notre pays et les habitudes de l'ensemble des téléspectateurs qui pourront désormais bénéficier de trois fois plus de programmes gratuits que les cinq chaînes aujourd'hui disponibles en réception hertzienne terrestre.
La mise en place de la télévision numérique de terre est une opération complexe. Cependant, le processus arrive désormais à son terme et, le 8 juin 2004, les dates de lancement ont été fixées par le Conseil. Il s'agit du 1er mars 2005 pour la TNT gratuite, avec une diffusion devant commencer au plus tard le 31 mars, et du 1er septembre 2005 pour les services payants, avec un délai de six mois pour le début effectif de l'exploitation de chaque service.
Les opérations techniques liées à la mise en place du réseau de diffusion ont également progressé dans les conditions prévues, avec des travaux qui ont porté à la fois sur la planification des fréquences numériques et sur le réaménagement de certaines fréquences analogiques. Les contrats de diffusion sont signés ou en passe de l'être pour les dix-sept premiers sites, les cinq opérateurs de multiplex ayant choisi leurs diffuseurs techniques. Enfin, les premiers tests techniques ont été lancés, dans le cadre des opérations de prédéploiement, afin de préparer au mieux le démarrage effectif de la TNT en mars 2005.
Pour autant, de nouvelles étapes doivent être franchies. Il conviendra tout d'abord de conduire l'appel aux candidatures qui a été lancé le 14 décembre 2004, afin de procéder à une nouvelle attribution de la ressource radioélectrique correspondant aux six autorisations qui ont fait l'objet d'une annulation, le 20 octobre 2004, par le Conseil d'État.
En ce qui concerne l'offre payante de la télévision numérique de terre, il importe désormais que les conditions de la distribution commerciale soient mises en place dans les meilleurs délais. Cela passe notamment, sitôt publié le décret nécessaire, par la déclaration des distributeurs auprès du Conseil. Le démarrage de la TNT payante suppose aussi que toutes les conséquences soient tirées, avec en particulier la modification de 3 arrêtés, de la décision prise par le Premier ministre de retenir la norme Mpeg 4 pour ces chaînes, contrairement aux chaînes gratuites qui, elles, resteront soumises à la norme Mpeg 2.
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La construction
de l'offre de services en TNT |
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Les chaînes relevant
du secteur public bénéficient d'un droit d'accès
prioritaire à la ressource radioélectrique. Le choix
des services privés a été effectué après
un appel aux candidatures, conformément aux dispositions
de l'article 30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
LE PÉRIMÈTRE
DU SECTEUR PUBLIC
À l'origine, huit canaux avaient été réservés pour les chaînes publiques qui bénéficient d'un droit d'accès prioritaire à la ressource radioélectrique, en application des dispositions de l'article 26 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée.
Sont appelés à profiter de ce droit France 2, France 3, France 5, Arte et La Chaîne parlementaire (en partage entre La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale et La Chaîne parlementaire-Sénat. Pour ces services, les droits d'usage de la ressource radioélectrique ont été accordés le 10 juin 2003.
Trois canaux étaient restés à la disposition du Gouvernement en application du droit de préemption tiré de l'article 26 de la loi précitée. Le 17 décembre 2003, le ministre de la Culture et de la Communication a informé le Conseil supérieur de l'audiovisuel qu'un seul de ces trois canaux était en définitive conservé et que le Gouvernement levait son droit de préemption pour les deux autres qui, dans ces conditions, étaient remis à la disposition du Conseil.
Le canal ainsi réservé pour le compte de France Télévisions a depuis été affecté à la chaîne Festival dont la totalité du capital doit être détenu par l'État. Ce nouveau service, qui adoptera la dénomination de France 4, devra être doté d'un cahier des charges, conformément aux dispositions de l'avant-dernier alinéa du III de l'article 44 de la loi précitée. À la fin de l'année 2004, ce cahier des charges n'avait toujours pas été publié.
LA DÉSIGNATION DES
SERVICES RELEVANT DU SECTEUR PRIVÉ
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a lancé
un premier appel aux candidatures le 24 juillet 2001. Les autorisations
ont été délivrées le 10 juin 2003. À
la suite de l'annulation par le Conseil d'État de six de
ces autorisations, un nouvel appel a été lancé
le 14 décembre 2004.
L'appel aux candidatures du 24 juillet 2001
Cet appel a été lancé pour l'attribution
de vingt-deux canaux, calculés en équivalent-temps
complet, répartis sur quatre des six multiplex qui ont été
planifiés au niveau national pour la diffusion de la TNT,
à destination de services privés à vocation
nationale.
Vingt-trois services,
dont deux sur un canal en temps partagé, ont été
retenus par le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Ont tout
d'abord été autorisés TF1, M6 et Canal+, services
en faveur desquels la loi a prévu un droit de reprise intégrale
et simultanée sur le numérique hertzien. Les éditeurs
de ces services pouvant bénéficier d'une autorisation
supplémentaire, au titre du 3e alinéa du III de l'article
30-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, le Conseil
a dans ces conditions autorisé LCI et M6 Music, suite aux
demandes exprimées respectivement par TF1et M6 (I-télé,
qui avait été proposé par Canal+, a été
retenu par le Conseil après un examen comparé avec
les autres dossiers déposés. Ce service ne pouvait
pas, en effet, être retenu au titre du canal supplémentaire
dès lors que le capital de la société éditrice
n'est pas contrôlé par la société Canal+.).
Les autres dossiers
ont été sélectionnés à partir
des critères fixés par l'article 30-1 précité.
Le Conseil a notamment été particulièrement
attentif à l'équilibre économique de la télévision
gratuite comme de la télévision payante. En plus de
TF1, de M6 et de M6 Music, le Conseil a ainsi sélectionné
cinq services gratuits : Direct 8, iMCM, NRJ TV, NT1 et TMC.
S'agissant de la télévision
payante, la préférence a été donnée
aux candidatures suivantes : AB1, Canal J, Ciné Cinéma
Premier, Comédie!, Cuisine.TV, Eurosport France, I-Télé,
Match TV, Paris Première, Planète, Sport+, TF6 et
TPS Star.
Le 10 juin 2003, les
conventions ont été conclues et les autorisations
délivrées à l'ensemble des éditeurs
de services de la télévision numérique de terre.
Depuis cette date, la
situation des opérateurs autorisés a évolué
pour certains d'entre eux. Le Conseil a été ainsi
conduit à décider, le 2 mars 2004, que la reprise
par M6 Thématique de la participation détenue par
Suez au sein du capital de la société Paris Première
ne remettait pas en cause l'autorisation délivrée
à cette dernière.
Le Conseil s'est notamment
appuyé sur l'engagement des repreneurs de respecter l'intégralité
de la convention conclue le 10 juin 2003 et, plus particulièrement,
le maintien du format et l'appartenance de Paris Première
à la catégorie des services dont le financement fait
appel à une rémunération de la part des usagers.
L'appel aux candidatures du 14 décembre 2004
Six des autorisations
délivrées par le Conseil supérieur
de l'audiovisuel ont fait l'objet, le 20 octobre 2004, d'une
annulation par le Conseil d'État. Il s'agissait des
autorisations délivrées pour l'exploitation
de I-Télé, Sport+, Planète, Ciné
Cinéma Premier, Canal J et iMCM.
Le quatrième
alinéa de l'article 41 de la loi du 30 septembre
1986, dans sa version antérieure au 9 juillet 2004,
fixait à cinq le nombre maximal d'autorisations susceptibles
d'être attribuées à des sociétés
contrôlées par une même personne (La loi a été modifié sur ce point puisque, désormais, le cumul des autorisations a été porté à sept (article 41 de la loi du 30 septembre 1986 modifié par le 3° de l'article 73 de la loi du 9 juillet 2004).
Or, le Conseil
d'État a considéré que les services
édités par la société Lagardère
Thématiques devaient être regardés comme
étant contrôlés de façon conjointe
par les groupes Canal+ et Lagardère, en raison des
termes du pacte d'actionnaires conclu par ces derniers.
Dans ces conditions, et dès lors que les autorisations
délivrées à Canal J et iMCM, services
édités par Lagardère Thématiques,
devaient également être imputées au
groupe Canal+, ce dernier se trouvait crédité,
à l'issue de l'appel aux candidatures, de sept autorisations
: les six qui ont fait l'objet d'une annulation, à
laquelle il convenait d'ajouter celle attribuée à
Canal+ au titre de la reprise intégrale et simultanée
du service en numérique et qui, de ce fait, n'a pas
été annulée par le Conseil d'État.
Dans la mesure
où la décision d'annulation portait sur un
quart de la capacité attribuée au secteur
privé, le CSA a décidé de lancer, le
21 octobre 2004, une consultation publique, conformément
aux dispositions de l'article 31 de la loi du 30 septembre
1986 modifiée qui dispose, en effet, que si les décisions
d'usage de la ressource radioélectrique sont susceptibles
de modifier de façon importante le marché
en cause, il doit être procédé à
une telle consultation.
Cette consultation a
donné lieu à vingt-quatre réponses en provenance,
majoritairement, d'éditeurs ou de groupes d'édition
de chaînes de télévision. Le point de vue largement
exprimé était qu'un appel aux candidatures devait
être lancé dans les meilleurs délais. De fait,
le Conseil a décidé, le 14 décembre 2004, de
lancer un nouvel appel aux candidatures destiné à
procéder à l'affectation des six canaux correspondant
aux autorisations annulées par le Conseil d'État.
La date limite de dépôt des dossiers a été
fixée au 18 février 2005. Cependant, en cas d'augmentation
du nombre de canau0x faisant l'objet de l'appel, cette date est
susceptible d'être retardée de façon à
permettre aux candidats d'adapter leurs dossiers. L'objectif affiché
par le Conseil est de procéder à la délivrance
des autorisations dans le courant du mois de mai 2005.
Le texte de
l'appel ne fixe pas a priori le nombre de canaux affectés
aux chaînes gratuites et aux chaînes payantes
puisque c'est la mise en œuvre des critères fixés
par la loi qui devra conduire à la répartition
entre ces deux catégories de services.
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L'organisation
des multiplex |
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En octobre 2002, à l'issue de la sélection des candidats à la diffusion sur la TNT, le Conseil supérieur de l'audiovisuel avait publié un premier projet de répartition des services de télévision sur les six multiplex, en regroupant les chaînes privées sur quatre d'entre eux, les deux autres étant réservés pour les services relevant du secteur public ainsi que pour la télévision locale. La composition des multiplex regroupant les chaînes privées a fait l'objet d'adaptations, alors que les chaînes publiques ont été regroupées sur un seul multiplex.
LES MULTIPLEX REGROUPANT
LES SERVICES PRIVÉS
Les multiplex R2, R3, R4 et R6 ont été réservés aux chaînes privées. Les projets de composition de ces quatre multiplex ont été soumis à de nombreuses discussions avec les éditeurs de services qui ont ainsi pu présenter leurs propositions de regroupement. La composition de ces quatre multiplex a été arrêtée le 10 juin 2003 :
- R2 : iMCM - Canal J - Match TV - Direct 8 - TMC - Cuisine.TV / Comédie! ;
- R3 : Canal+ - I-Télé - Sport+ - Ciné Cinéma Premier - Planète ;
- R4 : M6 - M6 Music - TF6 - Paris Première - NT1 - AB1 ;
- R6 : TF1 - LCI - Eurosport France - TPS Star - NRJ TV.
Pour les services relevant du secteur privé, le I de l'article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée a fixé à deux mois, après la délivrance des autorisations, le délai à l'issue duquel les éditeurs de services présents sur un même multiplex doivent avoir désigné de façon conjointe la société, communément appelée opérateur de multiplex, chargée de faire assurer les opérations techniques nécessaires à la transmission et à la diffusion de leurs programmes auprès du public.
Les éditeurs ont procédé à la désignation des opérateurs de multiplex conformément à la procédure prévue par la loi de telle sorte que, le 22 octobre 2003, le Conseil a délivré leur autorisation aux quatre opérateurs de multiplex concernés, à savoir les sociétés suivantes :
- pour le réseau R2, Nouvelles télévisions numériques ;
- pour le réseau R3, Compagnie du numérique hertzien ;
- pour le réseau R4, Société opératrice du multiplex R4 ;
- pour le réseau R6, SMR6.
LE MULTIPLEX RÉSERVÉ
AU SECTEUR PUBLIC
À l'origine, les services du secteur public avaient été répartis sur les multiplex R1 et R5, en raison notamment du fait que trois canaux avaient été réservés au profit de France Télévisions pour la création de nouvelles chaînes numériques.
Le 17 décembre 2003, le ministre de la Culture et de la Communication, en même temps qu'il informait le Conseil supérieur de l'audiovisuel du maintien de la préemption pour un seul de ces trois canaux, demandait que l'ensemble des chaînes de service public soit regroupé sur un multiplex unique et ce, pour des raisons de cohérence et de facilité techniques.
Des discussions ont alors été menées avec les éditeurs du secteur public qui ont conduit le Conseil à décider, le 27 janvier 2004, de regrouper les six chaînes publiques (France 2, France 3, France 5, Festival, Arte et La Chaîne parlementaire) sur le multiplex R1.
Ces différentes modifications ont eu pour effet de retarder la désignation de l'opérateur de multiplex pour les sociétés publiques puisque la demande d'autorisation n'est intervenue que le 21 décembre 2004, au nom d'une société dénommée Société de gestion du réseau R1 (GR1). L'autorisation a été délivrée par le Conseil lors de sa séance plénière du 18 janvier 2005.
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Les questions
techniques liées à la TNT |
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Dans ses travaux, le Conseil supérieur de
l'audiovisuel a bien évidemment accordé une place
essentielle à la planification des fréquences et au
réaménagement de certaines fréquences analogiques.
La réorganisation
de la composition des multiplex a conduit à la libération
de capacités sur l'un d'entre eux, le R5, pour l'utilisation
desquelles le Conseil a lancé une consultation publique en
février 2004. La place de la TVHD et la réception
de services en situation de mobilité ont été
au cœur des réponses à cette consultation. D'une façon
générale, la question des normes techniques a largement
occupé les débats au cours de l'année 2004.
LA PLANIFICATION DES
FRÉQUENCES
Lors du lancement
de l'appel aux candidatures du 24 juillet 2001, le Conseil supérieur
de l'audiovisuel avait publié une première liste
de fréquences concernant 29 des 110 zones destinées
à recevoir à terme la télévision numérique
de terre. Puis, au cours de l'année 2002, la poursuite
de la planification avait permis la publication d'une deuxième
liste dans 30 nouvelles zones. Le 10 avril 2003, le Conseil a
rendu publiques les fréquences identifiées sur 15
nouvelles zones, auxquelles sont venus s'ajouter 14 sites supplémentaires
le 19 décembre de cette même année, portant
à 88 sur 110 le nombre de sites planifiés.
Ces travaux ont permis
d'aboutir, à ce jour, à un taux de couverture potentielle
d'environ 68 % de la population française ; l'objectif
étant d'atteindre une couverture comprise entre 80 et 85
%, à partir des 110 sites de diffusion.
La planification du
numérique a été entreprise en tenant compte
des fréquences utilisées actuellement pour la diffusion
des services de télévision en mode analogique. Pour
autant, le réaménagement d'environ 1 500 émetteurs
analogiques doit être effectué de façon à
éviter les brouillages qui pourraient survenir lors du
démarrage du numérique.
Ces opérations
sont facilitées depuis le 6 juillet 2003, date de la publication
au Journal officiel du décret relatif à la répartition
et au préfinancement du coût des réaménagements
des fréquences analogiques. Ce décret a été
pris pour l'application de l'article 30-1 de la loi du 30 septembre
1986 modifiée qui pose le principe, dans le deuxième
alinéa de son IV, de la prise en charge par les éditeurs
de services de la télévision numérique de
terre de l'intégralité du coût des réaménagements.
Dix-sept premiers
réaménagements de fréquences analogiques,
dont ceux ordonnés par le Conseil d'État le 27 mars
2003, ont été achevés fin avril 2003. Au
cours de la même année, le Conseil a publié
deux listes supplémentaires, d'une part de 90 fréquences
à réaménager avant le 31 mars 2004, puis
de 131 fréquences à réaménager avant
le 28 mai 2004.
En outre, deux nouvelles
tranches de réaménagements ont été
décidées, le 30 mars 2004 et le 20 juillet 2004.
Elles concernent, respectivement, 62 et 23 fréquences pour
lesquelles les réaménagements correspondants devaient
être réalisés au plus tard le 15 décembre
2004.
LES RÉPONSES
À LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR L'UTILISATION DU R5
Le 24 février
2004, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a lancé
une consultation publique afin de recueillir la position des acteurs
sur l'utilisation de la ressource radioélectrique du multiplex
R5 qui, à ce jour, reste inoccupé.
Quatre-vingt-neuf
contributions ont été adressées au Conseil
en provenance à la fois d'éditeurs de services nationaux
ou locaux de télévision, de diffuseurs, d'industriels
ou d'opérateurs de télécommunication. Ces
réponses ont porté sur l'utilisation de la ressource
pour la diffusion de services de télévision, mais
aussi sur l'introduction de nouvelles technologies liées
à la haute définition ou à la mobilité.
Rares sont celles
qui ont proposé de consacrer le multiplex R5 exclusivement
à des chaînes nationales. Ainsi, la plupart des éditeurs
nationaux se sont déclarés favorables à un
partage du multiplex entre des services nationaux, des services
locaux et, éventuellement, des services de nature particulière
(guide des programmes, canal de téléchargement des
mises à jour des terminaux, etc.) ou des services liés
aux nouvelles technologies. En particulier, plus de quarante contributions
ont concerné des projets de chaînes locales numériques
hertziennes pour lesquelles, à chaque fois, une demande
d'appel aux candidatures a été présentée.
De nombreuses réponses
ont évoqué les nouvelles possibilités offertes
par les évolutions technologiques en cours. Le débat
sur les normes de diffusion, Mpeg 2 ou Mpeg 4, ou la réception
mobile de services de télévision ont évidemment
été au centre de nombreuses contributions.
Une grande part des
experts s'accorde aujourd'hui pour penser que la mobilité
en télévision passera par la future norme DVB-H
qui présente l'avantage d'une moindre consommation électrique
des terminaux, caractéristique essentielle pour la réception
sur les terminaux de type téléphone.
Cependant, les différentes
contributions ont souligné le fait que de nombreux problèmes
posés par cette norme étaient encore à résoudre.
Des expérimentations seraient donc souhaitables en 2005.
En outre, il n'est pas certain que le régime juridique
prévu par la loi du 30 septembre 1986 modifiée soit
parfaitement adapté à une réception de services
de communication audiovisuelle sur mobile.
Étant donné
qu'il existe des capacités disponibles sur le multiplex
R5 et des demandes diverses pour utiliser ces capacités,
le Conseil a souhaité prolonger la concertation, notamment
au sein de la mission pour la télévision numérique,
en vue de recueillir les observations des acteurs sur ces analyses.
LA QUESTION DES NORMES
Lors de la délivrance
des autorisations, le 10 juin 2003, la norme Mpeg 2 était
la seule prévue par l'arrêté du 24 décembre
2001 relatif à la télévision numérique
hertzienne fixant les caractéristiques des signaux.
L'usage de cette norme
a été confirmé, le 8 novembre 2004, par le
Premier ministre pour le lancement des chaînes gratuites
de la TNT. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a salué
cette décision qui permettra à l'ensemble des téléspectateurs
d'avoir accès à une offre élargie de services
gratuits, grâce à un adaptateur dont le coût
est de l'ordre de soixante-dix euros.
Au cours des mois
qui avaient précédé cette décision,
certaines voix s'étaient fait entendre en faveur de l'introduction
de la norme Mpeg 4. Elles soulignaient notamment les avantages
offerts par cette norme en matière de compression du signal,
qui favorisera ainsi l'introduction de la haute définition
sur les réseaux terrestres de diffusion. L'idée
de retenir cette norme pour les chaînes payantes a, dès
lors, été défendue.
Le Conseil a estimé
qu'un tel choix, alors même que le lancement des chaînes
gratuites se préparait avec le format Mpeg 2, pouvait conduire
à faire planer un doute sur la bonne norme à retenir,
créant ainsi une situation d'incertitude nuisible à
l'ensemble du projet.
Le 23 décembre
2004, le Premier ministre a décidé de rendre la
norme Mpeg 4 obligatoire pour la diffusion des chaînes payantes
de la TNT et des chaînes diffusées en haute définition.
La Commission européenne et le CSA seront consultés
sur les projets de modification des textes définissant
les caractéristiques des signaux émis et des équipements
de réception. Il sera également nécessaire
d'examiner le calendrier d'introduction de la norme Mpeg 4 sur
la télévision numérique de terre.
|
Le lancement
de la télévision numérique de terre |
|
La recherche d'un
dialogue avec l'ensemble des acteurs a marqué les actions
du Conseil supérieur de l'audiovisuel pour tout ce qui
touche à la préparation du démarrage effectif
de la TNT. Sont concernés le calendrier de lancement
de la TNT, la numérotation des chaînes ainsi que
la mise en place de la distribution commerciale.
LE CALENDRIER DE
LANCEMENT
Après une
large consultation des acteurs, le Conseil supérieur
de l'audiovisuel a décidé, le 19 décembre
2003, que le début des émissions devrait intervenir
entre le 1er décembre 2004 et le 31 mars 2005. La date
précise de lancement a ensuite été arrêtée
le 8 juin 2004, avec un décalage entre les services
gratuits et payants.
Ainsi la date
du 1er mars 2005 a été retenue pour l'ensemble
des chaînes gratuites de la TNT, qu'il s'agisse des
chaînes publiques (France 2, France 3, France 5, Festival,
Arte, La Chaîne parlementaire), des services analogiques
bénéficiant d'un droit de reprise en numérique
hertzien (TF1, M6 et Canal+ pour son programme en clair),
ou des nouvelles chaînes en clair de la TNT (Direct
8, M6 Music, NRJ TV, NT1 et TMC). La diffusion de ces différents
services devra commencer dans le délai d'un mois à
partir du 1er mars 2005. La date de démarrage a été
fixé au 31 mars 2005.
Pour les chaînes
payantes de la TNT (AB1, Canal+ pour la partie réservée
aux abonnés, Comédie!, Cuisine. TV, Eurosport
France, LCI, Match TV, Paris Première, TF6 et TPS Star),
la date de début des émissions a été
fixée au 1er septembre 2005. L'exploitation commerciale
de chacun des services devra intervenir dans un délai
de six mois. Il est possible, cependant, que le choix de la
norme Mpeg 4 pour les chaînes payantes ait pour effet
de retarder ce calendrier.
Le démarrage
s'effectuera grâce à la mise en place, en mars
2005, des 17 premiers sites qui permettront de couvrir environ
35 % de la population française. Les principales agglomérations
desservies lors du démarrage seront Paris et la région
parisienne, Bordeaux, Brest, Lille, Lyon (Fourvière),
Marseille, Niort, Rennes, Rouen, Toulouse (Toulouse Est) et
Vannes.
Le Conseil a publié
le 20 juillet 2004 une nouvelle vague de fréquences
qui devront être mises en service le 1er septembre 2005
pour les services gratuits et le 1er mars 2006 pour les chaînes
payantes. Elles concernent Ajaccio, Bayonne, Bourges, Caen,
Cherbourg, Grenoble, Le Havre, Le Mans, Lyon (Mont-Pilat),
Nantes, Orléans, Reims, Saint-Étienne, Toulon
et Toulouse (Pic-du-Midi).
Le calendrier
de déploiement des autres sites fera l'objet de décisions
ultérieures, avec pour objectifs d'atteindre, à
la fin du premier semestre 2006, une couverture d'environ
65 % de la population avec une soixantaine de sites, puis
85 % de la population en 2007 avec 110 à 115 sites.
En outre, le Conseil
s'est déclaré prêt à favoriser,
préalablement à la date de démarrage,
la tenue d'opérations de validation technique et de
promotion auprès du public. C'est ainsi que, le 11
janvier 2005, il a donné son accord au démarrage
de tests techniques depuis la tour Eiffel.
LA NUMÉROTATION
DES CHAÎNES
Il revient au
Conseil supérieur de l'audiovisuel d'attribuer les
numéros logiques des chaînes de la télévision
numérique de terre. Afin de recueillir la position
des acteurs, le Conseil a lancé, le 13 juillet 2004,
une consultation publique dont les résultats lui ont
permis de définir les règles qu'il entendait
appliquer pour cette numérotation.
Le Conseil a,
tout d'abord, décidé de maintenir la priorité
accordée aux chaînes historiques nationales diffusées
en mode analogique. Il a ensuite réservé les
numéros immédiatement suivants aux nouvelles
chaînes gratuites, qu'elles soient privées ou
publiques. La place devait être décidée
par tirage au sort, sauf si un accord était trouvé
entre l'ensemble des éditeurs concernés.
Le Conseil n'ayant
pas reçu une telle proposition, il a procédé,
le 7 décembre 2004, à la répartition
par tirage au sort en présence des acteurs intéressés.
L'ordre des numéros déterminé par le
hasard est devenu définitif le 13 décembre au
soir.
La répartition
est la suivante :
1 |
TF1 |
2 |
France
2 |
3 |
France
3 |
4 |
Canal+ |
5 |
France
5 |
6 |
M6 |
7 |
Arte |
8 |
Direct
8 |
9 |
M6
Music |
10 |
TMC |
11 |
NT1 |
12 |
NRJ
TV |
13 |
La
Chaîne parlementaire |
14 |
France
4 |
La numérotation
des chaînes payantes et des services locaux fera l'objet
de décisions ultérieures du Conseil.
LA DISTRIBUTION
COMMERCIALE
La désignation
des distributeurs commerciaux conditionne en grande partie
le succès de la télévision numérique
de terre. Sans leur présence, en effet, les chaînes
payantes ne pourront être proposées aux téléspectateurs
et l'offre de programmes sur la TNT serait, par voie de conséquence,
remise en question de façon substantielle. Cette question,
cependant, ne relève pas directement de la compétence
du Conseil supérieur de l'audiovisuel qui, aux termes
du IV de l'article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée,
est uniquement chargé de recueillir la déclaration
des distributeurs.
À ce jour,
différentes sociétés ont fait connaître
leur intérêt pour la distribution auprès
du public des services de la TNT et ont indiqué qu'elles
examinaient les possibilités de la constitution d'offres
commerciales.
TPS a adressé
au Conseil un courrier par lequel la société
se déclarait en tant que distributeur. Canal+ semble
également décidée à commercialiser
directement les chaînes de son groupe.
Le Conseil ne
pourra cependant délivrer de récépissé
qu'après la publication du décret prévu
au IV de l'article 30-2 de la loi précitée.
3. Le câble et le satellite
|
Le câble |
|
Le marchÉ
du cÂble
Les chiffres du
câble
Selon les chiffres de
l'AFORM (Association française des opérateurs de réseaux
multiservices), le total des prises commercialisables au 30 juin
200 (Les données ci-dessus sont celles
disponibles au 31 décembre 2004.) s'élevait à
8 890 646. On dénombrait alors 3 782 029 abonnés collectifs
et individuels tous services confondus, soit une progression de
4 % par rapport à juin 2003. Le taux de pénétration
du câble (nombre des abonnés tous services par rapport
aux nombre de prises commercialisables) était donc de 43
%.
À la
même date, les réseaux câblés
en cours d'exploitation représentaient 11 562 987
prises à terme au-delà des 8 890 646 prises
commercialisables.
Sur les 3 553
579 foyers abonnés TV au câble, 989 490 étaient
abonnés à une offre de télévision
numérique (soit 28 % du total des abonnés
TV), en progression de 19% par rapport à l'année
précédente (juin 2003).
Il est intéressant
de relever que sur les 8 890 646 prises commercialisables,
8 166 661 sont des prises numériques, soit 92 %.
Les
taux de pénétration du câble en juin
2004
Abonnés tous services
(Prises
commercialisables / Abonnés tous services) |
43 % |
Abonnés TV
(Abonnés
TV / Abonnés tous services)
|
94 % |
Abonnés numériques
(Abonnés
numériques / Abonnés TV)
|
28 % |
Abonnés téléphone
(Abonnés
téléphone / Abonnés tous services)
|
11 % |
Abonnés internet
(Abonnés
internet / Abonnés tous services)
|
2 % |
Les données ci-dessus
sont les seules disponibles au 31 décembre
2004. |
Tableau de la progression trimestrielle des prises et des abonnés au câble
de juin 2003 à juin 2004
Les acteurs du câble
Les câblo-opérateurs
Quatre opérateurs
se partageaient, en juin 2004, 90 % du marché du
câble français pour les abonnés tous
services : Noos, France Télécom Câble,
NC Numéricâble et UPC France (cf. Tableau infra).
En termes de parts de marché pour la télévision,
la première place était occupée par
Noos/UPC, qui totalisait 49 % de l'ensemble des foyers desservis
(raccordés au service antenne ou abonnés à
une offre commerciale), devant France Télécom
Câble (24 %) et NC Numéricâble (23 %).
Le pôle
Noos/UPC totalisait à lui seul 93 % des abonnés
téléphone et 48 % des abonnés TV numérique.
Entre juin 2003
et juin 2004, les services de téléphonie sur
le câble sont passés de 56 800 à 62
600 clients, soit une augmentation de 10 %. De leur côté,
les abonnés internet ont progressé de 26 %
durant la même période. Cependant, les services
de télévision demeurent la ressource essentielle
des câblo-opérateurs.
Tableau des chiffres clés des principaux câblo-opérateurs au 30 mars 2004
Répartition des
abonnés TV par opérateur |
|
Répartition des
abonnés numériques et analogiques |
|
Depuis plusieurs
années la croissance des abonnés TV au câble
était d'environ 10 % par an. Cette progression s'est
nettement ralentie depuis 2003. Pour la deuxième
année consécutive elle est de 2 %. L'augmentation
du nombre d'abonnés se fait essentiellement par croissance
interne. En effet, le nombre de prises a crû faiblement,
avec 91 504 prises supplémentaires de juin 2003 à
juin 2004.
Les investissements
se sont concentrés sur la mise à niveau des
réseaux pour proposer une offre multiservices. Ainsi,
le taux de pénétration de l'offre de télévision,
et notamment l'offre numérique, a augmenté
beaucoup plus vite que le nombre de prises commercialisables.
Le nombre d'abonnés
numériques a progressé de 28 % sur un an.
Sur les 935 295 foyers câblés bénéficiant
du numérique, 48 % sont clients de Noos/UPC. Depuis
deux ans, sur les réseaux numérisés,
Noos et France Télécom ont cessé la
commercialisation de leur offre analogique.
Pour affronter
ses concurrents, le secteur du câble poursuit sa concentration.
Le processus actuel devrait sans doute amener à la
constitution de deux pôles principaux, de tailles
voisines, ce qui n'exclut pas le maintien d'opérateurs
locaux.
Un premier pôle
se structure au sein de Liberty Media International, avec
le rachat de Noos en juillet 2004 et un rapprochement avec
UPC France. Cet opérateur bénéficie
désormais d'une plaque très puissante dans
la plus grande zone urbaine, l'Île-de-France ; dans
les régions, par contre, cette addition ne dessine
pas beaucoup plus de cohérence qu'auparavant, vu
la grande dispersion des sites UPC.
La cession de
Noos par Suez a accéléré par contrecoup
le rapprochement de NC Numéricâble et France
Télécom, ainsi que sa filiale France Télécom
Câble (FTC). Les deux câblo-opérateurs
se sont rapprochés, dans la perspective d'une vente
conjointe, notamment pour les réseaux du Plan câble.
La cession devrait également concerner les réseaux
appartenant à TDF (Metz, Dunkerque, périphérie
de Grenoble, réseaux de zones d'ombres...) qui sont
actuellement en location-gérance chez FTC.
Pratiquement
à égalité, deux acteurs devraient ainsi
se partager l'essentiel du marché français
du câble, avec chacun environ 1 600 000 abonnés
et 98 % du total des abonnés TV au câble.
|
Les nouvelles
chaînes du câble et du satellite |
|
Au 31 décembre 2004, le nombre de services de télévision et de radiodiffusion sonore français et étrangers titulaires d'une convention était de 182. Sur ces 182 services, 104 services de télévision étaient diffusés en France métropolitaine.
Répartition par catégorie
Services conventionnés (hors canaux locaux du câble)
|
182
|
dont :
|
|
Services de télévision francophones diffusés en métropole
|
104
|
Services de télévision diffusés uniquement dans les Dom
|
5
|
Services de télévision diffusés en Europe
|
6
|
Services de télévision étrangers
|
10
|
Services de télévision temporaires
|
3
|
Total
|
128
|
Services de radio
|
11
|
Services de télévision non créés
|
32
|
Services de télévision ou de radio interrompus
|
11
|
Total
|
43
|
SERVICES CONVENTIONNÉS EN 2004
Sans compter les services de télévision à caractère local distribués exclusivement par câble (cf.
Infra
), le Conseil a conclu, en 2004, 14 nouvelles conventions (contre 16 en 2003) relatives à la distribution par câble ou satellite de services de télévision ou de radio.
Convention signée le 12/07/2004
• Arena TV
Éditeur : Les Auteurs Associés.
Actionnariat : Philippe Mari (30 %), Jacques Willemont (28 %), Dominique Brisso (8 %), Catherine Greslot (8 %), Jean-Baptiste Defard (8 %), Serge Abaza (8 %), NOEME SARL (8 %).
Thématique : Le service est dédié au pilotage et au contrôle à distance de modèles réduits radio-commandés. Les connections et jeux via internet, qui supposent une communication privée du joueur, doivent être exclus du champ de la communication audiovisuelle et donc de la convention.
Convention signée le 27/08/2004
• Canal événementiel
Éditeur : CanalSatellite (SA).
Actionnariat : Groupe Canal+ (65,90 %), Lagardère Active (23,93 %), Télévision Holdings (10,07 %), Canal+ Finance (0,09 %), Canal+ Immobilier non significatif (n.s), Hachette SA n.s, Isabelle Parize n.s, Bertrand Méheut n.s, Éric Pradon n.s, Arnaud Lagardère n.s.
Thématique : programmation événementielle sur l'actualité culturelle et sportive.
Le service consiste en la programmation occasionnelle d'événements principalement liés à l'actualité culturelle et sportive, annoncés préalablement par la diffusion de bandes-annonces. Il a vocation à diffuser tout type d'événements, en fonction de l'actualité, notamment sur les thèmes du sport, du cinéma, de la musique, du divertissement, de la jeunesse ou de l'information.
Convention signée le 30/08/2004
•Filles TV
Éditeur : Canal J (SAS).
Actionnariat : Canal J International (99,99 %), Canal+ n.s, Groupe Canal+ n.s.
Thématique : Jeunesse.
La programmation du service est destinée aux pré-adolescentes et adolescentes de 11 à 17 ans.
Ses programmes seront constitués de fictions (75 %), des concerts, des interviews de stars et des téléfilms (10 %), une quotidienne de libre expression en direct (10 %) et des animations (5 %).
Convention signée le 23/02/2004
• La Radio du voyage
Éditeur : Thématiques Radios SAS.
Actionnariat : Marcel Levy (27 %), Stéphanie Clément-Grancourt (25 %), PB Participations (20 %), Hervé Tilmont (11 %), René-Marc Chikli (11 %), Loïc Blondel (6 %).
Thématique : radio consacrée au voyage.
Le service vise à faire découvrir non seulement des lieux ou des destinations, aussi bien en France qu'à l'étranger, et à faire « écouter » ce qu'est le voyage aujourd'hui, par des témoignages, des interviews etc. La radio veut également offrir à ses auditeurs des informations pratiques adaptées à leurs voyages (adresses, actualités, météo...). Pour cela elle s'appuie sur une équipe de journalistes, d'animateurs ou d'invités qui sont tous, selon l'éditeur, des voyageurs.
Convention signée le 03/08/2004
• Média Caraïbe
Éditeur : Association Club passeport liberté.
Actionnariat : sans objet.
Thématique : radio généraliste dédiée à la communauté antillaise et guyanaise.
Média Caraïbe veut promouvoir la richesse culturelle et le patrimoine touristique des Antilles-Guyane et resserrer les liens entre les îles du bassin Caraïbe et l'Europe. Le service veut servir de relais permanent entre les communautés antillaises et guyanaises et de métropole et leurs régions d'origine (Guadeloupe, Martinique, Guyane).
Convention signée le 17/04/2003
• Motors TV Deutschland
Éditeur : Motors TV ACL.
Actionnariat : SCP Cap Lardier (89 %), Engine Partners (9,7 %), Europartners (1,2 %), Personnes physiques (0,1 %).
Thématique : Motors TV est un service consacré aux sports mécaniques et aux véhicules à moteurs. Motors TV Deutschland est la déclinaison allemande du service français Motors TV.
Convention signée le 08/01/2004
• NBA+
Éditeur : Sport + SA.
Actionnariat : Groupe Canal+ 100 %.
Thématique : Autopromotion.
La programmation du service est intégralement consacrée à la promotion de la NBA. NBA+ propose quotidiennement le meilleur des compétitions NBA (homme) ou WNBA (femme). La chaîne s'inscrit dans le cadre des dispositions de l'article 16-1 du décret n° 92-280 du 27 mars 1992 et de l'article 23 du décret n° 2002-140 du 4 février 2002.
Convention signée le 30/03/2004
• New Tang Dinasty
Éditeur : Universal Communications Network Inc. (organisme à but non lucratif).
Actionnariat : TPS Jeunesse (99,8 %), TPS Gestion (0,2 %).
Thématique : Généraliste.
NTV est une chaîne généraliste chinoise destinée principalement à la diaspora chinoise. L'information occupe une place importante dans la grille (23 %). La chaîne diffuse un journal toutes les heures ainsi que plusieurs magazines d'information. Elle bénéficie d'un partenariat avec l'agence Reuters ainsi que de la collaboration de correspondants aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Europe.
Convention signée le 31/03/2004
• RTR Planet
Éditeur : Russian State Television and Radio Broadcasting.
Actionnariat : non communiqué.
Thématique : Généraliste.
La programmation du service est destinée plus particulièrement à un public russophone. La durée de la convention est limitée à six mois.
Convention signée le 07/12/2004
• Télif
Éditeur : Télif SAS.
Actionnariat : Société AGC Conseils (15 %), Société Magnitude ID (15 %), Ludovic Tellier (12,5 %), Jean-François Dupaquier (12,5 %), Christian Souffron (12,5 %), Saâdi Touchane (12,5 %), Jean-Louis Dutaret (7,5 %), Christophe Koszarek (7,5 %), Sylvie Davidson (2,5 %).
Thématique : Généraliste.
Télif est une télévision régionale en Île-de-France, à vocation généraliste. Elle privilégie les émissions en direct, la retransmission d'événements et l'information, avec notamment des bulletins et des journaux d'information.
La chaîne reprendra des images et des programmes des chaînes partenaires en y ajoutant un traitement éditorial. Les chaînes locales partenaires sont les suivantes : VOTV, Téléssonne, TVM, Tel Est Paris.
Convention signée le 27/05/2003
• TEM (Télévision Euro-Méditérranée)
Éditeur : Communication Euro-Méditerranée (SA).
Actionnariat : Mohamed Beghoura (34 %), Image Ressource SA (30 %), Yacine Sebag (20 %), Mohamed Rebiai (10 %), Malik Bencheghib (4 %), Autres personnes physiques (2 %).
Thématique : Généraliste.
Le service se veut la chaîne du métissage des cultures et des identités des cultures méditerranéennes. La programmation est en langue française et ouverte sur le Maghreb et le Proche-Orient.
Chaînes de télé-réalité
(services temporaires)
Convention signée le 16/08/2004
• Star Academy Saison 4
Éditeur : Niouprod SAS.
Actionnariat : ASP Productions (Endemol 100 %).
Thématique : Jeu de télé-réalité.
Ce service a pour vocation exclusive de programmer une émission-jeu de télé-réalité, qui consiste en la recherche, la sélection puis le lancement de nouveaux talents dans le domaine de la chanson, de la musique et de la danse. Les candidats participent, sous le regard des téléspectateurs, pendant cinq mois au maximum, à la phase finale de l'émission-jeu consistant à suivre au jour le jour leur vie quotidienne et en particulier leurs activités artistiques (cours de chant, de danse, de comédie...) dans un château.
Il s'agit d'un programme « événementiel » diffusé 24h/24, et dont des extraits ont été rediffusés sur l'antenne de TF1. La durée de la convention a été circonscrite à celle du programme (convention temporaire).
Convention signée le 05/04/2004
• La Ferme célébrités
Éditeur : Niouprod SAS.
Actionnariat : ASP Productions (Endemol 100 %).
Thématique : Jeu de télé-réalité.
Émission-jeu de télé-réalité, éponyme, qui consiste pour 12 nationaux qualifiés de VIP, à faire l'expérience d'un « retour aux sources » en vivant sous le regard des téléspectateurs. Chaque VIP représente une association caritative qu'il soutient personnellement.
Il s'agit d'un programme « événementiel » diffusé 24h/24, et dont des extraits ont été rediffusés sur l'antenne de TF1. La durée de la convention a été circonscrite à celle du programme (convention temporaire).
Convention signée le 05/04/2004
• Les Colocataires
Éditeur : W9.
Actionnariat : Métropole Télévision (99,9 %), M6 Publicité (0,004 %).
Thématique : Jeu de Télé-réalité.
Émission-jeu de télé-réalité, éponyme, qui consiste pour 14 participants (7 garçons et 7 filles) à partager un appartement. Les téléspectateurs doivent élire une fille ou un garçon, comme étant le « colocataire idéal », celui ou celle avec qui chacun aimerait partager une maison.
Il s'agit d'un programme « événementiel » diffusé 24h/24, et dont des extraits ont été rediffusés sur l'antenne de TF1. La durée de la convention a été circonscrite à celle du programme (convention temporaire).
Services europÉens dÉclarÉs
en 2004
La procédure de déclaration au CSA, prévue à l'article 43-6 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée pour les services de télévision relevant de la compétence d'un autre État membre de l'Union européenne ou signataire de l'accord sur l'Espace économique européen, a reçu application à sept reprises. Les États dans lesquels ceux-ci sont établis et autorisés sont respectivement l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Au 31 décembre 2004, le nombre de services de télévision bénéficiant du régime déclaratif était de 89.
Répartition, par pays d'origine, des services de télévision
déclarés au CSA (au 31 décembre 2004)
Services de télévision déclarés
|
89
|
Allemagne
|
10
|
Autriche
|
1
|
Belgique
|
6
|
Espagne
|
4
|
Grande-Bretagne
|
44
|
Italie
|
7
|
Luxembourg
|
4
|
Pays-Bas
|
7
|
Pologne
|
1
|
Portugal
|
2
|
Suisse
|
3
|
Tableau des services européens déclarés au cours de l'année 2004
|
Les services
locaux non hertziens conventionnés en 2004 |
|
À la suite de la modification de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986, découlant de l'adoption des lois des 9 juin et 21 juillet 2004, les anciens canaux locaux du câble, désormais dénommés services locaux non hertziens, peuvent être distribués par tout réseau n'utilisant pas des fréquences assignées par le CSA par la simple conclusion d'une convention avec le Conseil. La singularité de ces services consiste principalement en la diffusion d'informations destinées à la vie locale.
Lors de son assemblée plénière du 19 octobre 2004, le Conseil a adopté une nouvelle convention type applicable à des services locaux d'une telle nature afin de prendre en compte les modifications de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 évoquées ci-dessus.
Le développement de l'offre télévisuelle de ce secteur a été moins important que l'année précédente. En effet, seulement quatre nouveaux services ont été conventionnés en 2004, contre treize durant l'année 2003. De plus, quatre éditeurs ayant été amenés à cesser leur activité, au 31 décembre 2004, 115 services locaux non hertziens bénéficiaient d'une convention conclue avec le CSA, soit une situation identique à celle du 31 décembre 2003.
La répartition géographique des services locaux non hertziens est inchangée. La région Alsace-Lorraine reste la région la plus dynamique en matière de création de télévision locale de proximité, deux nouveaux services ayant été créés en 2004. La région Île-de-France demeure également un bassin de concentration de télévisions de proximité, un nouveau service ayant été créé en 2004. En Martinique enfin, deux services locaux non hertziens coexistent depuis la création d'un nouveau service en 2004.
Concernant la forme sociale de l'éditeur du service, deux des quatre services nouvellement conventionnés ont été créés à l'initiative d'une association, les deux autres l'ayant été respectivement à l'initiative d'une commune et d'une société par actions simplifiée (SAS). La répartition des éditeurs de services locaux non hertziens en fonction de leur statut juridique n'a pas été bouleversée par ces nouvelles données (cf. Tableau ci-dessous).
Les éditeurs des services locaux non hertziens fin 2004
Éditeur
|
Nombre de services
|
Proportion
|
Commune
|
42
|
37 %
|
Régie intercommunale
|
11
|
9 %
|
Syndicat intercommunal
|
3
|
3 %
|
Association
|
39
|
34 %
|
Société d'économie mixte
|
8
|
7 %
|
Autre société
|
11
|
9 %
|
Opérateur de réseaux
|
1
|
1 %
|
TOTAL
|
115
|
100 %
|
En outre, les douze services dont la convention arrivait à son terme courant 2004 ont demandé son renouvellement. Il s'agit des services d'Abreschviller (Moselle), Angers (Maine), Chaumont (Haute-Marne), Forbach (Moselle), Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Massy (Essonne), Nice (Alpes-Maritimes), Nîmes (Gard), Oberhoffen-sur-Moder (Bas-Rhin), Télé Bocal (Paris), Schiltigheim (Bas-Rhin), Villeurbanne (Rhône). Quatre de ces services (Angers, Chaumont, Massy et Nice) ont bénéficié d'un renouvellement pour la seconde fois et font ainsi preuve d'une pérennité encourageante.
L'année 2004 a également été marquée par la multiplication des modes de diffusion des services locaux non hertziens.
D'une part, ces services ont cherché à toucher plus de téléspectateurs potentiels par le biais principalement du satellite et de l'ADSL. Ainsi, deux services implantés en région parisienne, signataires de la convention type applicable avant l'entrée en vigueur des lois des 9 juin et 21 juillet 2004, ont demandé à bénéficier d'un avenant les autorisant à étendre leur diffusion au satellite. En outre, le nouveau service Télif, conventionné le 7 décembre 2004, a choisi d'être diffusé, dans un premier temps, exclusivement par satellite.
D'autre part, plusieurs services locaux non hertziens ont souhaité postuler aux appels aux candidatures lancés dans les villes de Nîmes, Angers et Le Mans, en vue de l'attribution d'une fréquence hertzienne analogique terrestre. À cet égard, le dynamisme des services Télé Miroir et Canal 8 Le Mans a été récompensé par une présélection de leurs candidatures pour les villes de Nîmes et du Mans.
Pour autant, ces avancées encourageantes ne sauraient cacher l'avenir incertain des services locaux non hertziens. En effet, la majorité de ceux-ci disposent d'un budget trop faible pour produire suffisamment de programmes vidéo de première diffusion et ont recours à une grande part d'infographie dans la grille de programmes. De plus, chaque année, certains éditeurs de services sont contraints de demander la résiliation de leur convention, à défaut d'un financement suffisant. Quatre d'entre eux ont ainsi effectué cette démarche en 2004.
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Prise en
compte des dispositions du décret du 4 février
2002 modifié et des changements apportés à
la loi du 30 septembre 1986 |
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Les services de télévision qui ne relèvent pas de la compétence d'un autre pays de la Communauté européenne et ne disposent pas d'une autorisation pour une diffusion par voie hertzienne, doivent avoir conclu une convention avec le CSA, en application des dispositions de l'article 33-1 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, en vue de leur diffusion sur un réseau électronique, comme le câble, le satellite, l'ADSL ou internet.
La convention définit les obligations particulières du service, telles qu'elles sont notamment précisées par les différents décrets applicables. Figure, parmi ces derniers, le décret n° 2002-140 modifié par le décret n° 2003-764 qui fixe le régime applicable aux services de télévision distribués par câble ou diffusés par satellite et détermine en particulier le régime des obligations de production applicable aux services qui consacreraient une partie de leur temps d'antenne à la diffusion d'œuvres.
La mise en place de ce nouveau régime nécessitait une adaptation des conventions pour tenir compte des obligations créées par les décrets. Le Conseil a souhaité profiter de cette occasion pour revoir l'ensemble des stipulations conventionnelles dont la rédaction, pour certaines, n'était plus adaptée en raison de leur ancienneté.
Le Conseil a donc proposé, à l'automne 2003, une nouvelle convention aux éditeurs de services présents sur le câble et le satellite et a engagé, sans délai, les négociations avec ces derniers.
Les discussions ont porté sur la teneur des conventions applicables aux quelque 100 services actuellement exploités et plus particulièrement sur les nouvelles stipulations relatives aux investissements dans la production audiovisuelle et le cinéma (notamment aux investissements en matière d'inédits et aux montées en charge des obligations de production et de diffusion). Pour les nouveaux services, une nouvelle convention type a été adoptée. Pour les services existants, des projets de modifications par voie d'avenants ont été proposées aux éditeurs.
Les conventions ont de nouveau été modifiées afin d'intégrer les changements apportés à la loi du 30 septembre 1986 par la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, ainsi que par la loi du 9 juillet 2004 relative aux communications électroniques et aux services de communication audiovisuelle, de même que par l'entrée en vigueur du décret n° 2004-1392 du 22 décembre 2004 relatif aux événements d'importance majeure.
Ce processus est aujourd'hui en passe d'être achevé. Ces nouvelles conventions, actualisées et consolidées, répondent à trois objectifs : introduire des stipulations communes à l'ensemble des services, supprimer les disparités historiques injustifiées, se rapprocher des conventions de la télévision numérique terrestre. Enfin, le Conseil a intégré le nouveau dispositif relatif à la protection de l'enfance.
Avenant À
la convention de TPS Star
Un avenant n° 2 à la convention conclue le 27 septembre 2001 entre le CSA et la société TPS Star, a été signé le 7 janvier 2005.
Tout comme pour Canal+ (cf.
Supra - Les télévisions nationales/Avenant à
la convention de Canal+), cet avenant a intégré
à la convention de TPS Star les nouvelles dispositions du
décret n° 2004-1481 du 23 décembre 2004 concernant
la diffusion des œuvres cinématographiques et audiovisuelles.
De même, la qualification de service de cinéma de premières
exclusivités a été attribuée par le
Conseil à TPS Star, pour l'année 2005, lui permettant
ainsi de programmer des films le samedi soir.
Enfin, ont également été introduites dans la convention de TPS Star, de nouvelles stipulations relatives à la protection de l'enfance issues de la recommandation du CSA du 15 décembre 2004 sur la diffusion de programmes de catégorieV (programmes interdits aux mineurs de 18 ans, de très grande violence ou pornographiques).
4. Les radios
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Les radios
privées |
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Appels aux candidatures
En 2004, en métropole, trois appels aux candidatures dans le ressort des CTR de Lyon, Marseille et Paris ont abouti à la délivrance d'autorisations d'émettre à vingt-deux opérateurs sur trente-six fréquences, dont une partagée.
Cela concerne sept opérateurs de catégorie A, dont six nouveaux projets, sur six fréquences ; six opérateurs de catégorie B sur quatorze fréquences ; un opérateur de catégorie C sur trois fréquences ; six opérateurs de catégorie D sur dix fréquences et deux opérateurs de catégorie E sur trois fréquences.
Les présélections relatives à des appels aux candidatures dans le ressort des CTR de Lille, Nancy et Paris ont été adoptées par le Conseil. Enfin des appels sont en cours dans le ressort des CTR de Clermont-Ferrand et de Marseille.
En ce qui concerne l'outre-mer, un appel aux candidatures pour la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane a abouti à la présélection par le Conseil de 15 candidats : 10 en Guadeloupe et 5 en Guyane. 18 nouvelles radios ont également été présélectionnées en Polynésie française et trois stations ont été autorisées à Saint-Pierre-et-Miquelon. En Nouvelle-Calédonie, après avoir saisi pour avis le gouvernement calédonien d'un projet d'appel aux candidatures, avis qui s'est révélé favorable, le CSA a lancé, du 3 au 31 janvier 2005, une consultation publique sur cet appel susceptible de modifier le marché publicitaire local.
CTR de Clermont-Ferrand
Le 15 juillet 2003, le Conseil avait lancé un appel partiel pour les régions Auvergne-et Limousin, ouvert aux catégories A, B, D et E sur 17 zones : Lapalisse (03), Ebreuil (03), Aurillac (15), Mauriac (15), Maurs (15), Saint-Flour (15), Riom-es-Montagnes (15), Polminhac (15), Argentat (19), Ussel (19), Egletons (19), Aubusson (23), Brioude (43), Le Puy-en-Velay (43), Le Mont-Dore (63), Saint-Gervais-d'Auvergne (63), Saint-Yriex-la-Perche (87).
Le 18 novembre 2003, 33 opérateurs avaient été admis à concourir (12 A, 5 B, 13 D, 3 E) sur les 34 qui avaient présenté leur candidature.
Le plan de fréquences adopté le 27 juillet 2004 et publié au Journal officiel le 5 septembre 2004 comporte 19 fréquences (1 fréquence provenant d'une restitution, 5 nouvelles fréquences, 7 provenant d'autorisations non reconduites et 6 qui n'avaient pas été attribuées lors de l'appel aux candidatures lancé le 11 mai 1999).
135 demandes de fréquences ont été enregistrées à la suite de la publication du plan.
CTR de Lille
Un appel aux candidatures partiel avait été lancé dans le ressort du CTR de Lille le 11 mars 2003. Cet appel concernait un petit nombre de fréquences disponibles dans les zones suivantes : Château-Thierry (02) ; Lille, Douai (arrondissement), Valenciennes (59) ; Boulogne-sur-Mer, Calais, Hesdin et Saint-Omer (62) ; Abbeville, Amiens, Péronne (80).
53 candidatures avaient été déposées (20 en catégorie A, 11 en catégorie B, 19 en catégorie D et 3 en catégorie E). Elles avaient toutes été déclarées recevables le 24 juin 2003.
Le Conseil a arrêté le 22 juin 2004 le plan de fréquences. Il comporte 19 fréquences: 1 à Château-Thierry, 2 à Lille, 2 à Douai, 1 à Valenciennes, 3 à Boulogne-sur-Mer, 3 à Calais, 1 à Hesdin, 1 à Saint-Omer, 2 à Abbeville, 2 à Amiens, et 1 à Péronne.
Lors de la réunion plénière du 23 novembre 2004, le Conseil a présélectionné : 1 radio de catégorie A, nouveau projet, sur une fréquence ; 5 radios de catégorie B sur six fréquences ; 7 radios de catégorie D sur huit fréquences et 3 de catégorie E sur quatre fréquences.
CTR de Lyon
Suite à l'appel aux candidatures partiel lancé le 24 mai 2002, ouvert aux catégories A et B, sur trois zones : Rencurel (38), Lamure-sur-Azergues (69) et le Biot (74), trois candidats, deux nouveaux projets de catégorie A et un opérateur de catégorie B ont été autorisés par décisions des 3 février et 30 mars 2004.
CTR de Marseille
Suite à l'appel lancé le 6 février 2001 sur les départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes et du Var dans leur totalité, le département des Alpes-Maritimes pour la zone de Cannes et le département du Vaucluse pour les zones de Perthuis, Vaison-la-Romaine et Apt, 83 candidats avaient été admis à concourir par décision du 29 mai 2001 (26 en A, 25 en B, 12 en C, 17 en D et 3 en E), sollicitant un total de 370 fréquences.
Le plan de fréquences, adopté le 17 décembre 2002, comportait 33 fréquences (29 fréquences vacantes dont 4 issues de restitutions par Radio France et 4 nouveaux allotissements issus de recherches de fréquences).
18 candidats avaient été présélectionnés le 17 juin 2003 : 3 opérateurs de catégorie A, dont 2 nouveaux projets, sur 3 fréquences ; 6 opérateurs de catégorieB, dont 2 nouveaux projets, sur 14 fréquences ; 1 opérateur de catégorie C sur 3 fréquences ; 6 opérateurs de catégorie D sur 10 fréquences et 2 de catégorie E sur 2 fréquences.
Une autorisation avait été délivrée le 16 décembre 2003 pour la zone de Cannes. Les autres autorisations ont été délivrées à dix-sept candidats les 20 avril, 4 mai, 22 juin, 27 juillet, 28 septembre et 9 novembre 2004.
L'autorisation restante concernant la zone de Vaison-la-Romaine n'a pu être délivrée, faute pour le candidat d'avoir trouvé un site d'émission compatible avec sa zone de desserte.
Un nouvel appel a été lancé le 6 janvier 2004 pour les zones de Marseille-Aix-Étang-de-Berre et de Fréjus pour les catégories A, B et D. 33 candidats ont été déclarés recevables par décision du 4 mai 2004, dont 13 en catégorie A, 6 en B et 14 en D.
CTR de Nancy
Le 22 juillet 2003, le Conseil avait lancé un appel partiel en Alsace-Lorraine et dans les Ardennes, ouvert aux catégories A, B, D et E. Cet appel concernait cinq zones : Sedan (08), Nancy (54), Metz (55), Haguenau (67) et Wissembourg (67).
Le 25 novembre 2003, le Conseil avait admis 34 opérateurs à concourir (3 A, 10 B, 18 D, 3 E) sur les 36 qui avaient présenté leur candidature. Ils sollicitaient au total 93 fréquences.
Le plan de fréquences adopté le 25 mai 2004 et publié au Journal officiel le 17 juin 2004 comportait six fréquences.
Le 27 juillet 2004 le Conseil a présélectionné trois opérateurs de catégorie B sur quatre fréquences et deux de catégorie D sur deux fréquences.
CTR de Paris
Dans le cadre de l`appel aux candidatures lancé le 24 septembre 2002 sur les zones de Paris uniquement pour la catégorie A et de La Ferté-sous-Jouarre (77) pour les catégories A,B,D,E, le Conseil a autorisé le 29 juin 2004 deux nouveaux projets de catégorie A en temps partagé sur une fréquence à Paris, et une radio de catégorie E à la Ferté-sous-Jouarre.
Un nouvel appel avait été lancé le 25 novembre 2003 pour les zones de Melun (77) et Saulx-les-chartreux (91) réservé aux radios de catégorie A. Dans ce cadre, sept candidats ont été déclarés recevables par décision du 9 mars 2004.
Le plan de fréquences correspondant a été adopté le 25 mai 2004. Il comporte deux fréquences sur lesquelles, le 5 juillet 2004, le Conseil a présélectionné deux projets de catégorie A : Mangembo à Melun (77) et Radio milles pattes à Saulx-les-Chartreux (91).
CTR des Antilles-Guyane
Dans le cadre d'un appel aux candidatures du 11 mars 2003 pour les départements de la Guyane, de la Guadeloupe et de la Martinique lancé à la suite de la décision du 15 janvier 2003 de ne pas reconduire, hors appel aux candidatures, les autorisations attribuées à 3 radios en Guyane, 6 en Guadeloupe et 5en Martinique, 43 candidats avaient été déclarés recevables le 15 juillet 2003. Le plan de fréquences pour les départements antillais avait été adopté le 2 décembre 2003 et pour la Guyane le 18 février 2004.
Le 20 juillet 2004, le Conseil a présélectionné, après avis du conseil régional de la Guadeloupe, les candidats suivants : Sofaïa Altitude, Haute Tension, Éclair, RCI, NRJ, RBI, Radio Saint-Martin, Radio Transat, Youth Radio et Kilti FM.
Après avis du conseil régional de la Guyane, les opérateurs suivants ont été présélectionnés le 21 décembre 2004 : Ouest FM, Sky FM, Radio 2000, NRJ Guyane et Toucan Fréquence International. Les autorisations paraîtront après agrément des sites par l'ANFR.
CTR de la Réunion
et de Mayotte
Le 13 novembre 2001, le CSA avait lancé pour la Réunion un appel aux candidatures partiel et complémentaire pour les zones de Saint-Denis, La Plaine-des-Palmistes, Mafate, Cilaos et Salazie. Le 26 mars 2002, 24 candidatures avaient été déclarées recevables : 13 en catégorie A, 9 en B et 2 en C. À la fin de 2004, le projet de présélection par le conseil régional de la Réunion était toujours en cours d'examen.
CTR de Polynésie
française
Le 15 octobre 2002, le Conseil a lancé un appel aux candidatures pour l'ensemble du territoire. 16 candidatures recevables ont été déposées en catégorie A et 2 en B. Le plan de fréquences a été approuvé le 18 mai 2004. Au vu de l'avis du gouvernement de la Polynésie française, le Conseil a récemment présélectionné 18 nouvelles radios.
CTR de Nouvelle-Calédonie
Le 11 octobre 2004, le Conseil a saisi le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour avis sur un projet d'appel aux candidatures. Le gouvernement calédonien s'est prononcé pour le lancement d'un tel appel sans restriction de zones et de services.
En application de l'article 31 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée, le CSA a procédé à une consultation publique préalable, estimant que l'appel aux candidatures envisagé était susceptible de modifier le marché publicitaire local. Cette consultation s'est déroulée du 3 au 31 janvier 2005.
CTR de Paris
(Pour Saint-Pierre-et-Miquelon)
Le 22 juillet 2003, le Conseil avait lancé un appel aux candidatures à la suite de la décision du 24 juin 2003 de ne pas reconduire, d'une manière simplifiée, l'autorisation attribuée à l'association ADLIAN (Radio Atlantique). Trois candidatures recevables ont été présélectionnées le 16 mars 2004 : Radio Atlantique, Radio Archipel et Radio Oxygène. Après conclusion des conventions correspondantes, ces trois associations ont été autorisées à émettre pour une période de cinq ans, le 18 mai 2004.
Tableau du bilan des autorisations MF délivrées en métropole en 2004
Appel aux candidatures
en ondes moyennes
Par décision du 27 février 2002, le CSA avait lancé un appel aux candidatures pour des stations en ondes moyennes dans le ressort des CTR de Paris, Marseille, Nancy, Rennes et Toulouse. Cet appel était ouvert aux catégories A, B, D et E.
Après avoir délivré, le 22 juillet 2003, les autorisations d'émettre sur les six fréquences planifiées dans la zone de Paris, le Conseil a également autorisé le 10 février 2004 six opérateurs pour l'exploitation de seize fréquences réparties dans les zones suivantes : Marseille, Nice, Metz, Mulhouse, Strasbourg, Nancy, Reims, Brest, Nantes, Montpellier, Nîmes et Toulouse.
Appel aux candidatures
dans les bandes de fréquences 25,67-26 MHz et 65-68 MHz
Le Conseil a lancé le 10 février 2004 un appel pour des services de radiodiffusion sonore de faible portée destinés à permettre aux spectateurs et visiteurs d'événements saisonniers ou exceptionnels à caractère sportif, culturel ou commercial de disposer d'un contenu informatif en temps réel adapté à chacun des événements.
Le 1er juin 2004 le Conseil a déclaré recevables les quatre candidats ayant postulé. Le plan de fréquences, adopté le 16 juin 2004, comporte 22 fréquences utilisables dans toute la France. Le 27 juillet, le Conseil a présélectionné les quatre stations retenues, chacune d'entre elles pouvant bénéficier de trois fréquences. Enfin, après signature des conventions le Conseil les a autorisées à émettre, le 17 décembre 2004.
Reconduction d'autorisations
Au cours de l'année 2004, le Conseil a engagé ou mené à son terme en métropole la procédure de reconduction hors appel aux candidatures des autorisations de 399 opérateurs concernant le ressort des CTR de Bordeaux, Dijon, Lyon, Marseille, Nancy, Rennes et Toulouse.
Il n'a pas pu reconduire les autorisations de trois radios de catégorie A. Deux ne respectaient plus les critères de leur catégorie, tandis que la négociation de la convention de la troisième n'a pu aboutir.
Pour la Réunion, le Conseil s'est prononcé en faveur de la reconduction de l'ensemble des autorisations des catégories A, B et C, à l'exception d'une seule d'entre elles.
CTR de Bordeaux
Lors de l'assemblée plénière du 7 décembre 2004, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduction des autorisations dont le terme est fixé au 11 janvier 2006 pour 5 opérateurs (4 de catégorie D et 1 E).
CTR de Dijon
Le 23 novembre 2004, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire hors appel les autorisations de 45 opérateurs qui viennent à terme le 16 janvier 2006 (16 en catégorie A, 5 en catégorie B, 11 en catégorie C, 10 en catégorie D, 3 en catégorie E).
CTR de Lyon
Le 1er juin 2004, le Conseil a reconduit pour cinq ans les autorisations de 27 opérateurs (10 en catégorie A, 9 en B, 7 en D, une en E) arrivant à terme les 6 et 31 janvier, le 18 février, les 15 et 25 mars 2005.
Le 5 octobre 2004, le Conseil a décidé de reconduire pour cinq ans hors appel aux candidatures l'autorisation de Radio Sun FM à Lyon en catégorie B pour la période du 7 novembre 2004 au 6 novembre 2009.
Le 16 novembre 2004, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire hors appel l'autorisation, qui expirera le 9 décembre 2005, du service Rock FM à Belley en catégorie B.
Le 30 novembre 2004, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire hors appel les autorisations de 147 opérateurs (65 en catégorie A, 23 en catégorie B, 44 en catégorie C, 12 en catégorie D, 3 en catégorie E) qui viendront à terme le 9 janvier 2006.
Le 21 décembre 2004, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire hors appel l'autorisation de Radio Val d'Isère en catégorie B qui vient à terme le 9 janvier 2006.
La radio Impact FM, autorisée en catégorie A à Lyon et à Valence, et qui a adhéré au GIE Les Indépendants en février 2004, a renoncé à solliciter la reconduction hors appel de son autorisation afin de présenter sa candidature en catégorie B lors d'un prochain appel.
CTR de Marseille
Au cours de la réunion plénière du 27 juillet 2004, le Conseil a décidé de reconduire hors appel aux candidatures les autorisations de deux opérateurs dont l'échéance est respectivement fixée aux 10 et 15 février 2005 (une C et une D).
D'autre part, le Conseil s'est prononcé à trois reprises sur la possibilité de reconduire des autorisations : celle d'un opérateur de catégorie D arrivant à échéance le 27 juillet 2005 (assemblée plénière du 27 juillet 2004) ; celles de trois opérateurs (1 A et 2 C) arrivant à échéance le 15 novembre 2005 (assemblée plénière du 12 octobre 2004), celles de 39 opérateurs (12 A, 6 B, 8 C, 10 D et 3 E) arrivant à échéance le 6 février 2006 (assemblée plénière du 14 décembre 2004).
CTR de Nancy
Le Conseil a statué favorablement, le 14 septembre 2004, sur la possibilité de reconduire pour cinq ans 74 opérateurs d'Alsace-Lorraine dont les autorisations expirent le 27 septembre 2005 (33 en catégorie A ; 8 en catégorie B ; 22 en catégorie C ; 9 en catégorie D ; 2 en catégorie E ).
Le 20 avril 2004, le Conseil s'est prononcé sur la possibilité de reconduire hors appel aux candidatures deux opérateurs lorrains dont les autorisations expirent le 6 mai 2005, l'association Euro Culture Communication (Studio 1) autorisée à Bitche et l'association Football Club de Metz (Direct FM) autorisée à Metz.
Le Conseil a décidé de ne pas reconduire Studio 1 qui ne répondait plus aux critères de la catégorie A.
CTR de Rennes
Le 28 septembre 2004, le Conseil a décidé de reconduire hors appel aux candidatures l'autorisation dont Radio Caroline, service régional indépendant (catégorie B), est titulaire à Redon et Paimpont (35). Cette autorisation arrive à échéance le 19 avril 2005.
Le Conseil a reconduit hors appel, le 19 octobre 2004, l'autorisation de Radio Bonheur (catégorie A) à Saint-Brieuc arrivant à échéance le 16 août 2005.
Par ailleurs, lors de la réunion plénière du 30 novembre 2004, le Conseil s'est prononcé favorablement sur la possibilité de reconduire, pour la première fois, hors appel aux candidatures l'ensemble des autorisations attribuées en 2001, à la suite de l'appel aux candidatures partiel du 5 octobre 1998. Il s'agit de 14 opérateurs de catégorie A, 7 opérateurs de catégorie B, 2 opérateurs de catégorie C, 7 opérateurs de catégorie D et 2 radios généralistes nationales.
CTR de Toulouse
Pour la région Midi-Pyrénées, le Conseil a statué favorablement le 15 juin 2004 sur la possibilité de reconduire 34 autorisations (12 A, 4 B, 5 C, 10 D, 3 E), issues de l'appel partiel du 22 septembre 1998, qui expireront le 30 juin 2005.
Le 21 décembre 2004, le Conseil a décidé de reconduire ces autorisations à l'exception de Radio Larra (en catégorie A), dont le projet de convention est resté incomplet, et de BFM (en D), parallèlement autorisée dans le cadre d'une procédure de location-gérance.
CTR de la Réunion et de Mayotte
Le 7 décembre 2004, le Conseil a statué favorablement sur la possibilité de reconduire hors appel aux candidatures les autorisations délivrées à l'ensemble des radios de catégories A, B et C dans le département de la Réunion, à l'exception de Kréol FM.
Le Conseil n'a pas souhaité opter pour la procédure de reconduction simplifiée prévue à l'article 28-1 de la loi du 30 septembre 1986 dans le cas de Kréol FM, qui ne remplit plus les critères propres à la catégorie A. La station pourra répondre à l'appel aux candidatures envisagé.
Abrogation d'autorisations
CTR de Paris (pour
Saint-Pierre- et-Miquelon)
L'association Archipel FM 103,3 ayant obtenu une autorisation (cf.
Supra
) à l'issue de l'appel aux candidatures lancé, le 22 juillet 2003, à Saint-Pierre-et-Miquelon, le Conseil a abrogé l'autorisation initiale délivrée à l'association Archipel demain.
CTR de la Réunion et de Mayotte
Le 22 juin 2004, le Conseil a abrogé l'annexe II de l'autorisation attribuée à Radio Lagon à Mayotte.
CaducitÉ d'autorisations
CTR de la Réunion et de Mayotte
Le 9 mars 2004, le Conseil a constaté, au vu d'une décision de liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de grande instance de Saint-Pierre, la caducité de l'autorisation attribuée à Radio Kalimé à la Réunion.
CTR de Polynésie française
Le 8 juin 2004, le Conseil a constaté la caducité des autorisations attribuées à Fun et Chérie Polynésie.
Changements de titulaire
et de catÉgorie
Quelques opérateurs ont demandé
à bénéficier de la possibilité, ouverte
par l'article 42-3 modifié par la loi du 9 juillet 2004,
de changer de titulaire et de catégorie. Le Conseil a publié
le 29 juillet un communiqué sur les modalités d'application
de ce nouvel article (cf.
Communiqué n° 565). Les demandes ont concerné
six réseaux sur 27 fréquences dont les filiales ont
été autorisées à passer de la catégorie
C à la catégorie D et dont les autorisations ont été
transférées à la tête de réseau
(cf. Tableau ci-dessous). Par ailleurs, quatre radios de montagne
dans le ressort du CTR de Lyon ont été autorisées
à passer de la catégorie C à la catégorie
B et à changer de personne morale titulaire.
Tableau de demandes de changement de catégorie B en catégorie C pour 6 réseaux
Modification de capital (LV &
CO)
Le 27 janvier 2004, le Conseil a examiné le projet de cession de RTV Multicom, société filiale de LV & Co en charge de l'exploitation de la station Voltage autorisée à Paris et à Meaux. Le cessionnaire est la société Haute-Tension dont le capital est réparti entre plusieurs opérateurs indépendants (M. Bertrand de Villiers 40 %, SAS Start 20 %, M. Mathieu Quetel 1 %) et un établissement financier (ETMF II Radio 39 %). Eu égard aux engagements des repreneurs de ne pas modifier la programmation et le format de Voltage, le Conseil a décidé de ne pas s'opposer à cette modification.
Le 5 juillet 2004, le Conseil a agréé la modification du capital social de la société LV & Co, société qui contrôle le réseau MFM. Désormais le capital de LV & Co est réparti de la manière suivante :
- Gérard Louvin 90,1 %
- Étienne Mougeotte 7,8 %
- Parasol Production 2,1 %
- Géraldine Béguin NS
Redressement judiciaire
Alpes 1
Saisi par le procureur de la République de Gap dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire des sociétés Radio Hautes-Alpes et Radio Isère qui exploitent les radios Alpes 1 et Alpes 1 Grenoble, le Conseil a donné le 24 mars 2004 un avis favorable au projet de reprise présenté par deux filiales d'Espace Group. Sans attendre le terme de la période de location-gérance, le Conseil a conclu une convention avec les sociétés Isère Développement et Alpes Développement et délivré les autorisations correspondantes le 3 novembre 2004.
BFM
Dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire de la société éditrice du service BFM, le Conseil a rendu un avis favorable sur le projet de cession avec période préalable de location-gérance qui lui a été transmis par le procureur de la République de Nanterre, en application de l'article 42-12 de la loi du 30 septembre 1986 modifiée (cf. Rapport d'activité 2002 du CSA). À l'issue de la période de location gérance, le Conseil a conclu une convention avec le locataire-gérant, la SA Business FM, et lui a délivré le 14 septembre 2004, hors appel aux candidatures, l'autorisation d'exploiter le service BFM.
Mélodie FM
Le procureur de la République de Dijon a saisi le Conseil d'une demande d'avis relatif au projet de cession de l'association Radio Mélodie autorisée à Châtillon-sur-Seine, Semur-en-Auxois et Tonnerre. Le 13 juillet 2004, le Conseil a rendu un avis favorable au plan de reprise présenté par la société Bourgogne Radios qui a été autorisée par le tribunal en qualité de locataire-gérant.
Conventions avec la PolynÉsie
franÇaise et la nouvelle-calÉdonie
L'article 25 de la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 prévoit la conclusion d'une convention entre le CSA et le gouvernement de la Polynésie française en vue d'associer la Polynésie française à la politique de communication audiovisuelle. Le Conseil et le gouvernement de la Polynésie française ont désigné chacun un représentant chargé plus particulièrement du suivi ce dossier.
Un projet de convention, qui a été agréé par les deux parties, a été transmis pour signature au gouvernement de la Polynésie française le 13 septembre 2004.
En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie, c'est l'article 37 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 qui prévoit la conclusion d'une convention similaire entre le CSA et le gouvernement de Nouvelle-Calédonie.
Afin de suivre ce dossier, le CSA et le gouvernement de Nouvelle-Calédonie ont nommé chacun un représentant. Il s'agit de M. Christian Dutoit, membre du Conseil, et de M. Didier Leroux, membre du gouvernement calédonien.
Un projet de convention a été transmis au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le 1er juillet 2004.
BILAN DES DEMANDES D'AUTORISATIONS
TEMPORAIRES EN 2004
Le nombre de demandes d'autorisations temporaires a augmenté de 9 % en 2004 : 322 demandes contre 295 en 2003. La proportion de demandes par CTR ne varie guère. C'est toujours le CTR de Rennes qui en traite le plus, avec 28 % des demandes. 95 % des demandes sont acceptées. Les refus sont généralement motivés par le fait que les demandes ne sont liées à aucun événement particulier, les projets s'inscrivant dans une perspective d'exploitation pérenne et relevant d'un appel aux candidatures.
Enfin, dans quelques cas les demandes sont trop tardives ou il n'y a pas de fréquence disponible.
Les autorisations de radios temporaires en 2004
CTR
|
Nombre
de demandes
|
Acceptations
|
Refus
|
Bordeaux
|
18
|
16
|
2
|
Caen
|
55
|
54
|
1
|
Clermont
|
6
|
6
|
0
|
Dijon
|
14
|
14
|
0
|
Lille
|
11
|
11
|
0
|
Lyon
|
24
|
23
|
1
|
Marseille
|
18
|
16
|
2
|
Nancy
|
7
|
4
|
3
|
Paris
|
20
|
14
|
6
|
Poitiers
|
40
|
37
|
3
|
Rennes
|
91
|
91
|
0
|
Toulouse
|
18
|
18
|
0
|
Antilles-Guyane
|
2
|
2
|
0
|
La Réunion-Mayotte
|
2
|
0
|
2
|
Polynésie française
|
2
|
2
|
0
|
Nouvelle-Calédonie
|
2
|
2
|
0
|
TOTAL
|
330
|
310
|
20
|
Pourcentage
de fréquences MF privées par catégorie
en métropole au 31/12/2003
CTR
|
Catégorie A
|
Catégorie B
|
Catégorie C
|
Catégorie D
|
Catégorie E
|
Bordeaux
|
26,2 %
|
15,3 %
|
15,3 %
|
28,2 %
|
15,0 %
|
Caen
|
21,3 %
|
15,8 %
|
20,4 %
|
32,5 %
|
10,0 %
|
Clermont
|
20,9 %
|
8,9 %
|
14,0 %
|
37,0 %
|
19,2 %
|
Dijon
|
29,3 %
|
11,8 %
|
17,3 %
|
27,2 %
|
14,4 %
|
Lille
|
15,4 %
|
14,2 %
|
28,4 %
|
23,5 %
|
18,5 %
|
Lyon
|
26,2 %
|
18,1 %
|
15,4 %
|
28,3 %
|
12,0 %
|
Marseille
|
19,4 %
|
11,8 %
|
24,4 %
|
29,5 %
|
14,9 %
|
Nancy
|
23,8 %
|
12,4 %
|
22,4 %
|
26,7 %
|
14,7 %
|
Paris
|
27,7 %
|
26,9 %
|
15,1 %
|
21,9 %
|
8,4 %
|
Poitiers
|
20,7 %
|
21,5 %
|
8,5 %
|
33,6 %
|
15,7 %
|
Rennes
|
25,0 %
|
16,0 %
|
16,6 %
|
28,5 %
|
13,9 %
|
Toulouse
|
32,2 %
|
14,5 %
|
17,9 %
|
22,6 %
|
12,8 %
|
TOTAL
|
24,7 %
|
15,2 %
|
18,0 %
|
28,1 %
|
14,0 %
|
Tableau du nombre d'opérateurs et de fréquences MF par CTR et par catégorie
en métropole au 31 décembre 2004
Outre-mer, 193 stations (180 stations en 2003) privées émettent sur 501 fréquences (443 fréquences en 2003). Les deux chaînes publiques RFO1, RFO2, RFI et France Culture occupent dans l'ensemble des collectivités d'outre-mer 193 fréquences. Le nombre de stations est en légère progression par rapport à 2003.
Tableau de la répartition des fréquences MF outre-mer par catégorie de radio au 31 décembre 2003
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Radio France
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Au cours de l'année
2004, le Conseil a pris des décisions d'attributions de fréquences
et de changements de programmes concernant Radio France. En outre,
le Conseil a procédé à la désignation
du nouveau président de la société nationale
(cf.
Chapitre VII - Les nominations).
Attribution de frÉquences
Par décision du 28 septembre 2004, le Conseil a autorisé Radio France à utiliser la fréquence 104,8 MHz afin de diffuser France Bleu Béarn dans la zone d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques - 64). En effet, en accord avec le Conseil, Radio France avait expérimenté, pendant une durée de six mois, la possibilité d'utiliser cette fréquence dans ladite zone, car il pouvait y avoir des risques de brouillage provenant d'un émetteur espagnol. Initialement, cette fréquence devait assurer la desserte de la zone de Lembeye (64). La modification intervenue permet la desserte prioritaire d'une zone classée à risque par les autorités préfectorales, la ville d'Orthez se situant dans la zone de Lacq productrice de gaz naturel.
Par ailleurs, à la demande de Radio France, le Conseil a autorisé la société nationale, le 3 novembre 2004, à exploiter la fréquence 97,2 MHz à Saint-Pierre-d'Entremont (Isère) pour la diffusion de France Inter.
Changements de programme
Au cours de la réunion plénière du 3 novembre 2004, le Conseil a autorisé Radio France à modifier ses programmes sur un ensemble de 18 fréquences. Ces changements s'inscrivent dans la politique de développement mise en œuvre par la société nationale depuis l'adoption du Plan Bleu.
À la suite des modifications agréées, six fréquences précédemment dévolues à France Musiques et trois fréquences de France Culture ont été affectées à la diffusion de France Info. Par ailleurs, une fréquence de France Musiques et cinq fréquences de France Culture sont désormais utilisées pour la diffusion de France Bleu Drôme. Enfin, trois fréquences de France Culture ont été réaffectées à France Inter.
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L'activité
des comités techniques radiophoniques |
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La loi du 9 juillet 2004 a modifié les attributions des comités techniques radiophoniques, en ajoutant à leurs missions précédentes (assurer l'instruction des demandes d'autorisations visées aux articles 29 et 29-1 de la loi et l'observation de l'exécution des obligations qu'elles contiennent) une nouvelle fonction : « Ils peuvent également, à la demande du Conseil, participer à l'instruction des demandes d'autorisations mentionnées aux articles 30 et 30-1 concernant des services de télévision locale et participer à l'observation de l'exécution des obligations contenues dans les autorisations ». Une modification du décret n° 89-632 du 7 septembre 1989 relatif aux comités techniques radiophoniques était encore à l'étude fin 2004, afin de tenir compte de cette nouvelle compétence.
En ce qui concerne les
appels aux candidatures en radio, des présidents de CTR,
accompagnés du secrétaire général de
leur CTR et éventuellement d'un membre du comité,
sont venus à cinq reprises en groupe de travail radio présenter
les propositions de leur comité :
•
M. Claude Marlier, le 28 mai 2004, à l'occasion d'un appel aux candidatures partiel en île-de-France et le 6 juillet 2004 pour l'appel aux candidatures national concernant les bandes de fréquences 25, 67-26 MHz et 65-68 MHz ;
•
M. Bernard Madelaine, le 6 juillet 2004, pour l'appel aux candidatures partiel dans le ressort du CTR de Nancy. Il avait également participé au groupe de travail radio du 9 avril 2004 pour l'examen de la situation des radios d'Alsace-Lorraine dans la perspective de la décision du Conseil relative à la reconductibilité des autorisations ;
•
M. Jean-Claude Salvadori le 19 octobre 2004 pour l'appel partiel lancé dans le ressort du CTR de Lille ;
•
M. Guy Jullien le 29 novembre 2004 pour la présélection dans les régions Auvergne et Limousin.
Le président et les conseillers du CSA se sont également rendus dans les comités. Ainsi M. Dominique Baudis a rendu visite au CTR de la Réunion en mars 2004.Mme Marie-Laure Denis s'est rendue au CTR de Rennes en octobre 2004 et au CTR de Poitiers le 1er décembre. Ces visites ont permis une rencontre avec les présidents et les membres des deux CTR et la participation avec eux à une réunion rassemblant les opérateurs radiophoniques locaux.
La réunion annuelle à Paris, le 7 juillet 2004, des secrétaires généraux de métropole, a permis notamment à ces derniers et aux services du Conseil un échange de réflexions sur les conséquences de la nouvelle loi sur les communications électroniques.
La réunion annuelle des présidents et des secrétaires généraux des seize comités de métropole et d'outre-mer a, pour sa part, eu lieu à Paris le 17 novembre 2004, en présence du président du CSA, des conseillersMme Marie-Laure Denis et M. Philippe Levrier, du directeur général du CSA et de membres des services. Lors de cette réunion, divers sujets ont été abordés (nouveau cadre juridique issu de la loi du 9 juillet 2004, réflexions du groupe de travail FM 2006, nouvelle mission conférée par la loi aux comités en matière de télévision locale, etc.).Mme Isabelle Lemesle, présidente du Fonds de soutien à l'expression radiophonique, a également participé à cette journée pour un exposé sur les missions du Fonds et la situation des radios associatives.
Enfin, les assistantes des CTR de métropole se sont réunies à Paris les 9 et 10 décembre 2004, et les attachés techniques régionaux le 15 décembre.
Trois nouveaux présidents de CTR sont entrés en fonction en 2004 :Mme Christine Lubrano le 1er janvier 2004 à Papeete, en remplacement de M. Alfred Poupet ;Mme Édith Roussaux à Caen le 2 février 2004, en remplacement de M. Guy Pichard, décédé, et M. Jean-Jacques Chevalier à Dijon le 21 juin 2004, en remplacement de M. Jean-Marc Le Gars.
M. Guy Jullien a été reconduit dans ses fonctions de président du CTR de Clermont-Ferrand le 27 août 2004, ainsi que M. Jean-Claude Salvadori à la tête du CTR de Lille le 10 décembre 2004.
On trouvera en annexe les modifications intervenues dans la composition des CTR durant l'année 2004 ainsi que les renouvellements de mandats.
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