Le CSA a été saisi au sujet d’une séquence du journal télévisé de TF1 diffusée le 6 février 2019 et consacrée à l’incendie criminel ayant eu lieu dans le 16ème arrondissement de Paris l’avant-veille. Les plaignants estimaient que le journaliste en plateau avait associé l’état épileptique de la personne soupçonnée d’être à l’origine de cet incendie à une pathologie mentale, de telle sorte que les propos étaient discriminants pour les personnes qui vivent avec cette maladie.
Le CSA a examiné la séquence et a constaté, d’une part, que la présentation faite par le journaliste de l’article 122-1 du code pénal, pour évoquer l’irresponsabilité pénale, ne mentionnait pas le terme « neuropsychique » pourtant présent dans le texte. D’autre part, le rapprochement opéré par le journaliste avec la schizophrénie a pu laisser à penser que l’épilepsie serait une maladie mentale.
Le CSA a répondu en ce sens aux plaignants et a alerté les responsables de la chaîne sur ces approximations ou idées reçues qui peuvent conduire à véhiculer des préjugés, et qui ont pu choquer certaines personnes.